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Les téléphones publics bientôt enlevés?
Elles sont obsolètes et pas profitables. Et pourtant, elles sont toujours présentes dans le paysage. Environ 1 250 cabines téléphoniques sont gérées par Mauritius Telecom à travers Maurice et Rodrigues. Cependant, le taux de pénétration du mobile étant supérieur à la population, soit 1,6 million d’abonnés, les publiphones sont appelés à disparaître dans un futur proche.
Ce service n’est utilisé que pour passer des appels courts qu’en cas de panne de batterie, de mauvaise couverture ou de manque de crédit. De plus, à l’heure des nouvelles technologies, telles que les applications permettant de passer des appels gratuits entre utilisateurs, – comme Viber, WhatsApp et Skype – l’obsolescence se fait sentir.
Par conséquent, ces publiphones, dont l’état laisse à désirer par endroits, sont jugés peu rentables. Qui plus est, lors de la présentation du bilan financier, Mauritius Telecom ne déclare pas immédiatement ses revenus.
Disparition progressive
Pourquoi donc garder ce service s’il est peu utilisé ? Selon les recommandations de l’International Telecommunication Union (ITU), les cabines téléphoniques, financées par l’Universal Service Fund, sont obligatoires. L’ITU insiste sur le maintien de ce service public. Il prévoit d’ailleurs l’existence d’au moins une cabine téléphonique par village et par ville.
En France, une loi a été votée en début d’année au Sénat pour la disparition progressive de ces cabines jusqu’en 2017. Dès cette année, elles seront enlevées. L’opérateur Orange, qui gère ce parc, compte légiférer aussi dans les régions où il opère.
A pièces ou à carte, elle coûtent…
Les cabines téléphoniques sont réparties en deux catégories: à pièces et à carte. Les cabines téléphoniques à pièces, qui sont les plus communes, sont au nombre de 650. Leurs tarifs sont plus élevés que ceux pratiqués par les téléphones fixes et les mobiles.
Les cabines téléphoniques à carte, quant à elles, fonctionnent avec des cartes prépayées de Rs 50, Rs 100, Rs 200 et Rs 400, représentant 55 unités, 115 unités, 240 unités et 500 unités respectivement. Les coûts de communication sont facturés en fonction du nombre d’unités.
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