Publicité

A Nouvelle-France: battue devant ses enfants à cause d’un peu d’eau…

1 mai 2015, 09:04

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

A Nouvelle-France: battue devant ses enfants à cause d’un peu d’eau…

Sa vie a changé depuis mardi. S.M., une habitante de Nouvelle-France, affirme que ce soir-là, elle a été violemment frappée par ses voisins, qui ne sont autres que son cousin et son oncle. Elle a porté plainte auprès de la police mais ses agresseurs sont toujours en liberté et elle craint pour sa vie et celle de ses enfants.

 

Quand nous la rencontrons mercredi, S.M., 35 ans, a un horni autour de la tête pour tenter, tant bien que mal, de dissimuler les traces de coups qu’elle a reçus. Mère d’un adolescent de 12 ans et d’une fillette de 7 ans, elle éprouve beaucoup de difficultés à parler des événements qui ont eu lieu la veille.

 

«Il a cogné ma tête contre le mur plusieurs fois»

 

La trentenaire habite chez sa mère à Nouvelle-France, où elle s’occupe de l’entretien de la maison. Mardi, raconte-t-elle, «mon fils et moi, on nettoyait la cour au karcher quand mon cousin s’est mis à me menacer».Il lui reprochait que de l’eau pénétrait dans sa maison par une petite fenêtre qui donne sur le jardin de S.M. Or, affirme cette dernière, la fenêtre était fermée.

 

 

Alors qu’elle pensait que le différend avait été réglé, S.M. a vu avec horreur, un peu plus tard, son cousin et le père de celui-ci débarquer dans sa maison. «Il a poussé ma mère qui est malade sur le sofa. J’ai pris le téléphone pour appeler la police mais il est venu vers moi, il a arraché le fil du combiné. Puis, il m’a frappé et a cogné ma tête contre le mur plusieurs fois.» Tout ça sous les yeux des enfants de la trentenaire, qui ont dû assister, impuissants, à cette scène.

 

«Ils nous épiaient et ils avaient des gourdins»

 

Les choses auraient pu en rester là mais plus tard au cours de la soirée, vers 2 heures du matin, S.M. a entendu des voix à l’extérieur de sa maison. «Je me suis réveillée et j’ai surpris mon oncle, mon cousin et un troisième homme, affirme-t-elle. Ils nous épiaient et ils avaient des gourdins.» Elle avoue qu’elle a crié et pleuré jusqu’à l’arrivée des policiers à 4 heures du matin.

 

Ce n’est pas la première fois, avance S.M., qu’elle a des ennuis avec son cousin. La jeune femme déclare que depuis que son père est décédé il y a 12 ans, son cousin la menace. Mais elle ne le pensait pas capable de passer à l’acte. Elle est d’avis qu’«il en veut à notre héritage».

 

Aujourd’hui, ses enfants et elles sont traumatisés par ce qu’ils ont vécu et ils ne se sentent plus en sécurité dans leur propre maison. «Ils n’ont pas le droit de débarquer chez moi», tempête S.M., qui a reçu des soins à l’hôpital de Rose-Belle.