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Chantage: le sexting prend de l’ampleur

3 mai 2015, 07:50

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Chantage: le sexting prend de l’ampleur

C’est la nouvelle arme favorite des hackers sur les réseaux sociaux. Le sexting prend de l’ampleur. Une conversation, en apparence banale, peut très vite se transformer en sexchat ou sexcam. La victime est alors filmée à son insu. Celle-ci fait par la suite l’objet d’un chantage.

 

Le dernier cas en date remonte à quelques jours. Des photos en petite tenue d’une habitante de Pailles ont été divulguées sur le Net. La Cybercrime Unit a ouvert une enquête.

 

Selon cette unité, de nombreux cas sont rapportés aux autorités au quotidien. Le Directeur des poursuites publiques en avait même fait l’objet de son éditorial dans sa newsletter récemment.

 

«Ils menacent d’envoyer la vidéo volée aux parents et aux proches de la victime», explique un officier de la Cybercrime Unit. Il conseille de ne surtout pas envoyer d’argent dans ce genre de situation.

 

«Le pic des délits de ce type a été atteint en 2013, avec l’arrivée en masse des smartphones sur le marché», souligne l’officier. Cependant, fait-il ressortir, «on a constaté une baisse des cas liés au sexting».

 

Chantage

 

Bien que les filles soient plus vulnérables à ce genre de pratiques, les garçons sont, eux aussi, souvent pris au piège, comme le relate une victime. Ayant fait la connaissance d’une fille sur un site de rencontres, ce jeune homme a décidé de lui parler sur Skype. La jeune femme lui a alors demandé de se déshabiller. Ce qu’il a refusé de faire.

 

Par la suite, le jeune homme a constaté que son compte Skype avait été piraté. «Je ne sais pas comment cette personne a fait, mais elle a réussi à avoir des vidéos compromettantes de moi qui datent de quelque temps.» Le hacker lui a demandé de l’argent contre ces vidéos. Mais il a refusé de céder au chantage et a «bloqué» cette personne.

 

La diffusion ou le partage de photos ou de vidéos indécentes est passible d’une amende allant jusqu’à Rs 1 million ou cinq ans de prison. La personne qui se prend en photo et la rend publique est aussi passible de poursuites.