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Affaire Soornack: la police italienne confirme les discussions en vue d'une extradition

21 avril 2015, 09:16

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Affaire Soornack: la police italienne confirme les discussions en vue d'une extradition

Nandanee Soornack a été relâchée hier, lundi 20 avril. Mais elle a été assignée à résidence. La police italienne affirme qu’elle a fait ce qu’il fallait et que mis à part le fait qu’elle continuera à surveiller la femme d’affaires, son rôle s’arrête là. La suite dépend maintenant des gouvernements mauricien et italien qui ont déjà entamé des discussions sur l’extradition de l’amie de l’ex-Premier ministre.

 

«Tout se déroulera entre les autorités mauriciennes et italiennes pour l’extradition, notamment avec l’échange de documents juridiques», confie Genarro Micillo, le commandant de la police provinciale et du département scientifique de Parme.

 

Plusieurs sources au niveau de l’Hôtel du gouvernement et des Casernes centrales affirment que les négociations n’ont pas été interrompues malgrè le développement qui a eu lieu hier. «Les procédures d’extradition tiennent toujours la route bien que Nandanee Soornack ait quitté la maison d’arrêt dans laquelle elle était détenue jusqu’ici. Aux dernières nouvelles, elle devait se rendre chez sa soeur, où elle réside», soutient une de ces sources. Tard  dans la soirée d'hier, la police mauricienne était toujours en attente d’une correspondance officielle des autorités italiennes au sujet des conditions entourant la libération de Nandanee Soornack.

 

Me Raj Boodhoo a, quant à lui, simplement tenu à dire que sa cliente n’était plus détenue en maison d’arrêt et que sa liberté était sujette à trois conditions. Après la comparution de cette dernière, l’avocat a repris l’avion pour Londres.

 

Quatre nuits en cellule

 

Arrêtée jeudi dernier, la femme d’affaires, proche de l’ancien Premier ministre, a passé quatre nuits en cellule policière. Ce n’est qu’hier aux alentours de 15 heures (heure locale) qu’elle a été relâchée. Elle a comparu devant le tribunal de Bologne, accompagnée de son homme de loi, Me Raj Boodhoo, qui a fait le déplacement de Londres à Parme.

 

Pour le moment, on sait tout simplement que sa libération est soumise à trois conditions. «Elle est assignée à résidence», confirme le commandant italien Genarro Micillo. Cela implique que la femme d’affaires, qui résidera chez sa soeur, sera sous surveillance policière. «C’est tout ce que nous pouvons dire au niveau de la police», précise le commandant Micillo.

 

De leur côté, les autorités mauriciennes étaient déjà en présence de quelques informations à ce sujet. Une source proche des Casernes centrales explique qu’il se pourrait que les autorités italiennes aient accepté de lui accorder la liberté conditionnelle parce qu’elle a un enfant en bas âge à sa charge.