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Transport scolaire: pas de places debout dans les bus dès lundi

18 avril 2015, 18:30

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Transport scolaire: pas de places debout dans les bus dès lundi

«Il n’y aura plus de place debout pour les élèves à partir de lundi», a déclaré un préposé du ministère des Infrastructures publiques à l’express le mercredi 15 avril. Mais si les élèves insistent pour entrer dans un bus ?

 

«Le bus ne va pas poursuivre sa route. Le chauffeur a pour ordre de s’arrêter à un poste de police dans ce genre de situation. Ce sont les parents qui devront récupérer leurs enfants à ce moment-là», répond notre interlocuteur. Les élèves récidivistes seront sévèrement sanctionnés par les autorités, ajoute-t-il.

 

Chaque bus scolaire peut accommoder 65 passagers assis. Mais les autobus scolaires faisaient fi de cette réglementation. Sur un siège de deux, ils transportaient trois élèves, et sur un siège prévu pour trois, ils accommodaient quatre élèves.

 

De ce fait, les autobus pouvaient transporter jusqu’à 80 étudiants. Cependant, en mai 2013, la National Transport Authority (NTA) a décidé de limiter le nombre d’élèves à 75.

 

Renforcer les mesures

 

Ce nombre était inscrit sur le certificat de Fitness de chaque bus afin de s’assurer que la police d’assurance couvre tous les 75 élèves. C’est ce qu’a révélé le ministre de tutelle, Nando Bodha, qui répondait à une question du leader de l’opposition Paul Bérenger lors de sa PNQ du 2 avril, après la chute d’une étudiante du Hindu Girls' College.

 

Le ministre avait affirmé qu’en vue de renforcer les mesures de sécurité à bord des autobus, son ministère allait s’assurer que la capacité de sièges assis pour le transport d’élèves soit respectée. Les Road Traffic Regulations de 1954 seront ainsi amendés.

 

Parmi les autres mesures préconisées : des caméras de surveillance dans la nouvelle flotte de la Compagnie nationale de transport (CNT), qui viendront remplacer les bus ayant plus de 16 ans. «Même la porte de secours ne sera plus à l’arrière. Elle sera sur le côté», confie une source proche du dossier.

 

Présence d’un receveur obligatoire

 

De plus, la présence d’un receveur dans les bus scolaires sera obligatoire. «Il y a des modalités à suivre pour décider qui choisira le receveur», affirme notre source. Chaque bus devra aussi envoyer un relevé du nombre d’élèves transportés quotidiennement, mais aussi les noms du chauffeur et du receveur et l’itinéraire du bus, entre autres, à la National Transport Authority (NTA).

 

Avant que toutes ces mesures ne soient appliquées, le ministère est en consultation avec plusieurs acteurs du domaine scolaire, comme la Parent- Teacher Association, la Private Secondary Schools Authority, la NTA et la CNT. Du côté de la NTA. Cyril Appajala, Traffic Controller, affirme que l’organisme veillera à ce que les élèves aient leur bus et qu’ils voyagent en toute sécurité.