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Sécurité sociale: les aides-soignantes mobiles à la rescousse

16 avril 2015, 12:59

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Sécurité sociale: les aides-soignantes mobiles à la rescousse

Soulager les souffrances et les bobos des personnes âgées, handicapées ou alitées qui ne peuvent se rendre dans des centres de soins sans de grosses difficultés. Tel est l’objectif du nouveau programme de service de santé à domicile, lancé par le commissaire à la Sécurité sociale, Louis Daniel Baptiste, lors d’une conférence de presse, à Port-Mathurin, hier, mercredi 8 avril.

 

Pour  Louis Daniel Baptiste, ce nouveau service est un grand pas en avant. «Ces quatre aides-soignantes sont là pour apporter de meilleurs soins, des conseils et l’encadrement nécessaire aux familles dans le besoin», a-t-il expliqué. Leur première tâche sera de «faire un recensement des cas les plus méritants».

 

Dénoncer les cas de maltraitance

 

Louis Daniel Baptiste a exhorté les aides-soignantes à être vigilantes et de dénoncer tout cas de maltraitance des aînés, des personnes alitées, ainsi que celles portant un handicap. Il a d’ailleurs souligné que la Commission sera intransigeante envers les responsables de tels actes.

 

Ces quatre aides-soignantes prodigueront des soins à plus de 950 bénéficiaires de «Carers’ Allowance», dont des personnes malades ou alitées de moins de 60 ans. Munies de leurs badges et de leurs trousses d’équipements, elles parcourront l’île, qui a été divisée en quatre régions (La Ferme, Port-Mathurin, Mont-Lubin et Grande-Montagne).

 

Formation de six mois à Maurice

 

Les aides-soignantes ont été formées pendant six mois au Mauritius Institute of Health, en collaboration avec le ministère de la Sécurité sociale. «Elles étaient encadrées par la Medical Unit du ministère», précise le commissaire.

 

Les aides-soignantes opéreront sous l’égide de la Commission de la Sécurité sociale, et travailleront étroitement avec l’Elderly Protection Unit. Cette dernière collabore avec d’autres ONG qui œuvrent pour le bien-être des personnes vulnérables.

 

Outre l’encadrement, l’unité accompagnera les médecins lors des visites et consultations à domicile et formeront d’autres aides-soignants non officiels, souligne Louis Daniel Baptiste. Selon lui, grâce au travail abattu par les ONG et la Commission, les cas de maltraitance envers les personnes vulnérables ont régressé.