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Le comité de soutien à Toofanny se bat «contre une mafia au sein de la police»

9 avril 2015, 18:03

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Le comité de soutien à Toofanny se bat «contre une mafia au sein de la police»
Eddy Sadien, le porte-parole du comité de soutien à Iqbal Toofanny, a déclaré ce jeudi 9 avril que la grève de la faim menée par la famille d’Iqbal Toofanny et des activistes visait à lutter contre la brutalité policière. «Ce n’est pas un combat contre la police, mais contre une mafia au sein de la police.» 
 
Les grévistes sont au Jardin de la Compagnie, à Port-Louis, depuis qu’ils ont appris la libération sous caution de l’un des suspects, le constable Johny Laboudeuse, lundi 6 avril. Ce constable et quatre autres policiers sont suspectés de l’assassinat du suspect Iqbal Toofanny alors qu’il était sous surveillance policière. 

Révocation de la remise en liberté de Laboudeuse

Le comité de soutien demande au Directeur des poursuites publiques (DPP) de revoir la décision de libérer le suspect Laboudeuse. Deux autres policiers, n’ont pas eu, eux, de remise en liberté. «Nous demandons au DPP de révoquer la décision de la Bail and Remand Court. L’enquête n’est pas terminée, comment se fait-il qu’un accusé puisse bénéficier d’une caution ? La parade d’identification n’a même pas encore eu lieu», s’indigne Eddy Sadien. 
 
«C’est une victoire que le médecin légiste de la police dise qu’Iqbal Toofanny n’est pas mort de mort naturelle», a également commenté Eddy Sadien. Il faisait référence à la déclaration en cour, mercredi 8 avril, du Dr Sudesh Kumar Gungadin
 
Il a cependant tenu à remercier la police pour l’aide qu’elle a apportée aux grévistes, notamment lorsque l’une des grévistes a eu des ennuis de santé et quand un groupe a investi les lieux, mercredi soir, ainsi que des marins philippins, plus tôt dans la semaine. Il reste sept grévistes, quatre membres de la famille Toofanny et trois activistes.