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Domaine Les Pailles: les employés craignent d'être mis à la porte

6 avril 2015, 18:15

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Domaine Les Pailles: les employés craignent d'être mis à la porte

Après la restructuration des Casinos de Maurice, le gouvernement devrait s'attaquer à celle du Domaine les Pailles. Le site touristique déficitaire subira-t-il une campagne de licenciement comme les maisons de jeux de l'Etat? Face à cette éventualité, les employés du domaine ne savent à quel saint se vouer.

 

«Les autorités doivent rassurer ces employés que leur emploi n’est pas menacé, dans l’éventualité d’une restructuration ou tout autre projet impliquant le Domaine les Pailles», a affirmé Suraj Ray, président du Congress of Independent Trade Unions (CITU), syndicat où sont affiliés les employés de l’organisme en question, lors d'un point de presse mercredi dernier.

 

En fait, explique Sam Gonneea, porte-parole des employés du Domaine les Pailles, joint au téléphone le dimanche 5 avril, ces derniers ont cherché à avoir une rencontre avec Rita Veerasamy, qui occupe le poste de Manager à la State Investment Corporation, en attendant qu’un nouveau Chairman soit nommé. «Or, à ce stade, la rencontre n’a pas eu lieu. Nous voulons savoir si nos emplois sont assurés», affirme-t-il.

 

Fusion entre le Domaine et le Centre Swami Vivekananda

 

En effet, ces employés ont appris, de manière informelle, qu’une fusion est prévue entre le Domaine et le Centre de conférences Swami Vivekananda. «En l’absence d’informations formelles, ces employés se posent des questions quant à leur avenir», déclare le syndicaliste. Et d’ajouter que les conditions de travail des employés sont aussi à revoir.

 

Le CITU a adressé une correspondance en ce sens aux ministres du Travail et des Finances. Suraj Ray réclame la mise sur pied d’un comité où il sera discuté la question de l’avenir des employés concernés.

 

Ils déplorent les nouvelles conditions de travail

 

Par ailleurs, les employés du Domaine Les Pailles souhaitent aussi discuter de leurs nouvelles conditions de travail. Sam Gonnee a déclare qu'ils n’ont plus droit à des heures supplémentaires car les restaurants du domaine ne sont plus ouverts les dimanches et les jours fériés. «La majorité des employés touchent moins de Rs 10 000. Les heures supplémentaires leur permettent d’arrondir leurs fins de mois», soutient-il.

 

Par ailleurs, le repas octroyé aux employés n’est plus le même, ajoute Sam Gonneea. «Auparavant, on avait droit au riz, maintenant, on nous donne du pain, par exemple du pain bourré de pommes de terre. Le problème c’est que le personnel qui travaille matin et soir a droit à ce même pain pour deux repas», dit-il.