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Affaire Toofany: la police objecte à la remise en liberté du constable Laboudeuse
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Affaire Toofany: la police objecte à la remise en liberté du constable Laboudeuse
Il pourrait manipuler des preuves ou influencer les autres témoins. Ce sont certaines des raisons évoquées par le chef inspecteur Roshan Kokil pour objecter à la remise en liberté du constable Laboudeuse, ce mercredi 25 mars. Ce dernier a comparu devant la Bail and Remand Court, ce mercredi 25 mars, dans le cadre de l'affaire Toofany.
Le chef inspecteur (CI) Roshan Kokil, qui représente le commissaire de police, a également émis des craintes par rapport à la sécurité du suspect, en faisant référence à la foule hostile qui s’était massée aux abords du tribunal de Bambous, le vendredi 20 mars, où comparaissaient les cinq policiers.
Accès aux preuves
Le constable Laboudeuse pourrait avoir accès à des preuves, vu sa position au sein de la police, a poursuivi le CI Kokil. Avant de faire ressortir que le suspect étant le seul à avoir donné sa version des faits, il pourrait influencer les autres témoins.
Pour sa part, Me Gavin Glover, l’homme de loi du policier, a déposé une seconde motion. Il réclame la radiation de la charge provisoire d’assassinat qui pèse sur son client. Gavin Glover a indiqué que l’affaire est toujours suspendue, sans plus de commentaire.
Contradictions avec l’enquête judiciaire
Le magistrat Prithviraj Balnath a, de son côté, expliqué qu’il risque d’y avoir des contradictions si l’enquête judiciaire est menée en parallèle à l’enquête policière.
Seule la motion concernant le constable Laboudeuse a été débattue. Les débats reprendront ce vendredi 28 mars.
Les cinq policiers sont en détention depuis le vendredi 20 mars, la police ayant objecté à leur libération sous caution lors de leur comparution en cour de Bambous. La charge provisoire de torture initialement retenue contre eux a été convertie en celle d’assassinat.
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