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Sendai 2015: «Notre région est beaucoup plus exposée aux catastrophes naturelles», dit de l’Estrac

16 mars 2015, 15:38

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Sendai 2015: «Notre région est beaucoup plus exposée aux catastrophes naturelles», dit de l’Estrac

Selon le secrétaire général de la COI, chaque région du monde devrait initier sa propre stratégie de réduction des risques, et le tout devrait être chapeauté par un mécanisme international d’évaluation et de partage.

 

«En 2013, les pertes subies en raison de catastrophes naturelles par les îles membres de la Commission de l’océan Indien (COI) se sont élevées, selon la Banque mondiale, à 250 millions de dollars.» Jean-Claude de l’Estrac n’a pas manqué de souligner la fragilité des îles de l’océan Indien face aux colères de la nature durant son discours prononcé à la conférence internationale des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes, qui a lieu à Sendai, au Japon. Toutefois, a précisé le secrétaire général de la COI, les pays membres ont su y répondre.

 

«Notre projet de protection financière contre les risques de catastrophes a résulté en l’établissement dans chacun de nos pays d’une base de données fiables sur les pertes économiques causées par les catastrophes durant les 30 dernières années», a avancé le secrétaire général. De plus, a-t-il ajouté, les pays membres de la COI sont désormais capables d’évaluer les conséquences et les risques, mais aussi de «déterminer le niveau souhaitable d’investissement dans la réduction des risques de catastrophes».

 

Plans régionaux et Stratégie mondiale

 

Autant de raisons pour lesquelles Jean-Claude de l’Estrac a loué l’initiative onusienne de favoriser l’émergence de stratégies régionales pour faire face aux aléas de la Nature, et ce «en conformité avec l’esprit de la stratégie internationale». Cependant, d’après le secrétaire général de la COI, il serait également nécessaire de mettre en place un mécanisme pour évaluer l’efficacité des plans régionaux tout en favorisant le partage entre nations, groupes de nations ou régions.

 

«Il reste que la mise en œuvre de stratégies nationales et régionales réalistes en matière de réduction des risques est tributaire des capacités techniques et financières dans chacun des pays», a-t-il également fait valoir. Raison pour laquelle, selon Jean-Claude de l’Estrac, «la stratégie internationale doit pouvoir soutenir le transfert de savoir-faire et de technologies à des coûts abordables dans les pays du Sud, notamment pour les petits Etats insulaires en développement».