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Le Japon offre $4 milliards contre les catastrophes naturelles

14 mars 2015, 14:31

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Le Japon offre $4 milliards contre les catastrophes naturelles
En contrepartie de l'aide offerte à l'archipel après le séisme et le tsunami de mars 2011 et la catastrophe nucléaire de Fukushima qui a suivi, le Japon, a déclaré le Premier ministre Shinzo Abe, "aidera la communauté internationale par son savoir et sa technologie".
 
Le chef du gouvernement japonais s'exprimait lors de la troisième conférence mondiale des Nations unies sur la réduction des risques de catastrophe, organisée à Sendai, non lieu de la centrale nucléaire ravagée il y a quatre ans.
 
Il a précisé que le Japon formerait également plus de 40.000 fonctionnaires de divers pays à la réduction des risques et à la reconstruction après une catastrophe.
 
La réduction des risques, a-t-il insisté, est "le défi le plus important" pour les pays riches comme pour les pays pauvres, observant que l'accord international de lutte contre le réchauffement climatique, qui doit être négocié à la fin de l'année à la conférence de Paris sur le climat, faisait partie de cette réduction des risques.
 
Alors que se tenait la conférence de Sendai, le passage du cyclone Pam sur le Vanuatu, dans le Pacifique, a rappelé l'importance des mesures de précaution et de prise en compte des risques, notamment dans le domaine du bâtiment. (voir )
 
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, qui a rencontré samedi matin le président du Vanuatu pour lui présenter ses condoléances, a souligné que l'impact du cyclone n'était pas encore connu mais a dit redouter des destructions étendues.
 
Lui aussi a fait le lien entre les débats à Sendai, la catastrophe dans le Pacifique et le combat contre le changement climatique.
 
"Ce dont nous discutons ici est tout à fait concret pour des millions de personnes à travers le monde", a-t-il dit. "La réduction des risques de catastrophe est une première ligne de défense contre les impacts du changement climatique."
 
Un avis partagé par le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, qui a noté que 70% des catastrophes naturelles étaient désormais liées au changement climatique, deux fois plus qu'il y a vingt ans.