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Visite de Modi: bras de fer entre Raj Dayal et un officier indien à Grand-Bassin

13 mars 2015, 09:27

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Visite de Modi: bras de fer entre Raj Dayal et un officier indien à Grand-Bassin

«Mo pu koz ar li mo pou fer li alé, mo envi recevoir li dan mandir.» Raj Dayal n’entendait pas se laisser démonter à Grand-Bassin hier, jeudi 12 mars. A haute voix, il a lancé un vibrant: «I will not listen to you!» à Manish Sharma, un officier indien chargé de la sécurité de Narendra Modi en visite officielle dans le cadre des célébrations pour l’Indépendance du pays.

 

Le ministre de l’Environnement Raj Dayal voulait en fait que le Premier ministre indien assiste à une session de prières au  temple géré par sa famille au bord du lac sacré. Mais selon le protocole déjà établi, Narendra Modi devait faire une prière dans une tente aménagée à l’entrée du Ganga Talao et ensuite se rendre sur la berge du lac pour une seconde prière.

 

Toutefois, une demi-heure avant l’arrivée du dignitaire étranger, Raj Dayal a fait comprendre aux officiers chargés de la sécurité de Modi qu’il a l’intention de faire une prière en compagnie du PM indien au temple géré par sa famille au bord du lac sacré.

 

L’officier indien Manish Sharma a refusé, pour ne pas déroger au protocole de sécurité déjà établi. Mais le ministre de l’Environnement ne s’est pas laissé démonter.

 

N’ayant pas l’intention d’écouter les directives officielles, Raj Dayal a continué à insister pour emmener le PM indien dans son temple. La discussion s’est poursuivie en hindi, l’officier expliquant au ministre de l’Environnement que l’on ne peut pas changer le protocole. «Notre PM est un homme religieux. Il doit avoir l’impression d’être venu ici pour faire un pooja. Il n’est pas au courant de changements dans le programme, comment vais-je le lui expliquer a déclaré en hindi Manish Sharma.

 

 

Bien malgré lui, Raj Dayal a dû finalement céder. Mais il a indiqué aux officiers qu’il souhaite offrir des livres à Narendra Modi. Les chargés de sécurité indiens lui ont fait comprendre qu’ils les récupéreront et qu'il revient à eux de les remettre au PM indien.