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Le décès d’Iqbal Toofany sous surveillance policière évoqué au Parlement
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Le décès d’Iqbal Toofany sous surveillance policière évoqué au Parlement
Que s’est-il passé ? La question taraude les proches d’Iqbal Toofany, 43 ans, qui a trouvé la mort alors qu’il était sous surveillance policière la semaine dernière. Une question qui interpelle même les députés de l’opposition. La Private Notice Question de Paul Bérenger sera du reste axée sur ce dossier, ce mardi 10 mars.
En cour de Bambous, l’enquête judiciaire instituée pour situer les responsabilités dans ce cas reprend ce matin. Il est question d'une visite des lieux alors que le DPP soulignait qu’il y a un flou sur le lieu de detention de la victime après son arrestation.
Certains proches du détenu affirment haut et fort que la victime «a été tabassée» pour une affaire de plaque d’immatriculation suspecte. L’autopsie, elle, a révélé que l’homme est décédé d’un oedème pulmonaire. Pratiqué par le médecin légiste de la police, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, assisté d'un légiste du privé, le Dr Amah Charya Gujjalu, l’examen rèvèle aussi des ecchymoses sur le corps. Ce qui fait dire au Dr Gujjalu que la victime a été battue avec un bâton. Il attend du reste les résultats d’analyses poussées déterminant la cause de l’oedème pulmonaire.
Dans le sillage de cette affaire, cinq policiers ont été arrêtés et traduits devant la justice sous une accusation provisoire de “torture by a public official”.
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