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COI: Nouvelle stratégie régionale de développement des pêches

26 février 2015, 20:38

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COI: Nouvelle stratégie régionale de développement des pêches
Conserver nos ressources en poisson en haute mer et favoriser le développement de l’aquaculture dans les îles de l’océan Indien. Tels sont les principaux objectifs du nouveau plan régional de développement des pêches élaboré cette semaine par les représentants du secteur pêche des cinq pays membres de la Commission de l’océan Indien (COI). Ce plan, qui s’étalonnera sur cinq ans, sera mis en place dès cette année. 
 
Les responsables de la pêche dans la région se sont réunis du 23 au 25 février pour mettre en place leur nouvelle stratégie, élaborée dans le cadre du programme SmartFish financé par l’Union européenne. Ils en ont profité pour affûter leur vision commune pour le secteur dans la région, et ce «en appréciant son caractère novateur et son ancrage dans le cadre stratégique panafricain», a indiqué la COI dans un communiqué publié hier.
 
Le projet des Etats-membres s’articule autour de cinq axes principaux, y est-il rapporté : le renforcement des systèmes de gouvernance et d’aménagement des pêches, la réalisation des potentiels de croissance dans le secteur, le décollage de l’aquaculture commerciale, une meilleure prise en compte des intérêts des pays de la région et enfin le rapprochement des politiques de renforcement des économies halieutiques et aquacoles avec les politiques nationales de sécurité sanitaire et alimentaire.
 
Les pays de la COI produisent 280 000 tonnes de poisson par an. La pêche est un important pourvoyeur économique dans la région, rappelle la COI. «Pourvoyeur d’emplois, il  contribue à plus de 5% du PIB régional. En outre, cette filière participe à la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la région. C’est pourquoi il est essentiel de fédérer les pays autour d’une stratégie régionale ambitieuse», précise la commission. 
 
Jean-Claude de l’Estrac, secrétaire général de la COI, s’est réjoui que «des pays de la COI encouragent aujourd’hui le développement de flottilles nationales, industrielles et semi-industrielles». Il s’est également montré satisfait des réalisations effectuées à travers le plan stratégique précédent, qui avait été lancé en 2009. Le secrétaire général a néanmoins relevé «des marges de progrès pour aboutir à une gestion harmonisée, et donc durable, de la ressource».