Publicité

Lesjongard nie tout froid avec le MMM mais évoque un «malaise» au sein du parti

26 février 2015, 09:55

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Lesjongard nie tout froid avec le MMM mais évoque un «malaise» au sein du parti
La rumeur voulait qu’il claque la porte après l’expulsion de Jean Claude Barbier du MMM. D’autant plus que Joe Lesjongard a, depuis qu’il est rentré au pays lundi, maintenu le suspense sur sa position. A l’express hier, le député mauve précise qu’il n’est pas en froid avec le parti mais dit noter un «malaise au sein du MMM».
 
Le député de la circonscription n° 14, Savanne–Rivière-Noire dit également déplorer un manque de solidarité parmi les membres du MMM. «J’ai juste noté que Jean-Claude Barbier a été suspendu car la direction l’accuse d’avoir fait une réunion chez lui alors que le principal concerné m’a dit le contraire. J’ai donc exprimé ma solidarité avec lui. J’ai senti un malaise en rentrant et qu’il n’y a pas de solidarité au sein du parti. C’est tout», confie-t-il. 
 
Le MMM fait certainement face à une série de voix dissidentes peu avant les élections. Ils sont plusieurs militants à reprocher à leur leader son association avec Navin Ramgoolam. Et le premier à avoir claqué la porte était Ivan Collendavelloo. Ce dernier a ainsi créé le Muvman Liberater et il chercherait même à rallier Jean Claude Barbier à sa cause. 
 
Pour Ivan Collendavelloo, c’est le trio directeur du MMM qui cherche la mort de ce parti. Selon lui, rien n’a changé au sein du MMM avec «le même langage ordurier et vulgaire utilisé lors de la campagne». Il parle même de «dégringolade». Le leader du Muvman Liberater estime qu’il n’y a qu’une façon de sortir de là : «Le MMM a besoin d’un nouveau leader qui imprimera un sens véritablement politique au parti.»
 
L’on se souvient, d’autre part, de la colère de Steeve Obeegadoo peu après la nomination de ceux qui représenteront le Bureau politique des Mauves. Il aurait même été sur le point de quitter le parti. Mais il se serait par la suite ravisé. Toujours est-il que la colère gronde toujours du côté des Mauves. D'autant plus qu'avant de partir, Jean Claude Barbier avait même indiqué qu’il ne partait pas seul.