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Case-Noyale : Claudius Digdig, 67 ans, un sportif né

20 février 2015, 20:46

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Case-Noyale : Claudius Digdig, 67 ans, un sportif né
À 67 ans, il ne passe pas inaperçu avec son maillot de sport. Lui, c’est Claudius Digdig, qu’on peut souvent apercevoir marchant le long de la route menant de Case-Noyale à Chamarel. Course à pied, football, vélo et marche, il touche à tout et a raflé plusieurs médailles dans divers concours. Ce qui suscite l’admiration autour de lui.
 
«Beau temps ou mauvais temps, si c’est mon jour de marche, j’y vais», dit d’emblée Claudius Digdig. Il fait l’aller-retour de Case- Noyale à Chamarel à pied tous les deux jours. Les deux trajets font entre 20 et 25 minutes chacun, selon ses dires. 
 
«C’est un défi que je me suis lancé. Je le fais parce que j’aime le sport et surtout parce que c’est le moyen que j’ai choisi pour rester en forme jusqu’à cet âge», confie le sexagénaire qui jouit d’une santé de fer.
 
À cela s’ajoutent un mode de vie sain et un régime alimentaire spécial: «Je ne bois pas, je ne fume pas et je ne consomme pas de plats épicés. Gravir cette pente requiert du souffle», dit-il pour expliquer ses choix. Des choix qui le rendent d’ailleurs très bien car il ne fait pas ses 67 ans.

AUTODIDACTE

L’âge de la retraite n’a pas encore sonné pour lui. Il est pêcheur depuis qu’il a dix ans. Un métier qu’il allie au sport qu’il pratique souvent.
 
«Lorsque je me suis essayé au football, les gens ont vu mes capacités et m’ont encouragé à continuer», raconte- t-il. 
 
Il est une sorte de célébrité dans son village car même les jeunes ont du mal à soutenir son rythme. «Pa get so laz, boukou zenn fel devan li», assure un villageois. Pourtant Claudius Digdig est un autodidacte et pratique le sport sans encadrement, ni suivi spécial. Il y va au feeling.
 
Le vétéran caresse aujourd’hui un rêve, celui de participer à une course à pied, une sorte de trail. «Je ne sais pas comment faire pour rencontrer les gens qui le font, ou s’il y a une catégorie pour moi, mais c’est mon rêve et je m’y prépare depuis cinq ans déjà», dit-il avec cette détermination qui est sienne. 
 
Il lance donc un appel aux clubs ou organisateurs d’événements de ce genre de lui donner sa chance.