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Mediclinics ouvertes 24h/24: les médecins généralistes envisagent des actions syndicales

19 février 2015, 11:29

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Mediclinics ouvertes 24h/24: les médecins généralistes envisagent des actions syndicales

«Selon notre scheme of service, nous, les médecins généralistes, devons travailler le soir.  Mais ce n’est pas une raison pour que le ministère de la Santé pousse le bouchon aussi loin», martèle le Dr Waseem Ballam, président du Medical & Health Officers Association. Trois jours se sont écoulés depuis que les mediclinics dispensent un service 24h/24. Et la mesure est loin de faire l’unanimité.

 

Lors d’un point de presse hier, mercredi 18 février, après celui les infirmiers, les médecins généralistes  son montés au créneau. Ils affirment être toujours dans le flou par rapport à leur rémunération et aux facilités mises à leur disposition dans le cadre de ce nouveau service. Et ils brandissent la menace d'une action syndicale si le ministère ne leur prête pas une oreille attentive.

 

Leur rencontre avec le Senior Chief Executive, vendredi dernier, et les trois lettres adressées au ministère de la Santé, n’ayant pas donné les résultats escomptés, le syndicat a alors adressé une correspondance au ministère de la Bonne gouvernance.

 

Le Dr Ballam déplore «l’impression qu’il y a deux poids' de mesures» qui se dégage au sein du ministère de tutelle. Il cite à titre d’exemple le fait que les doléances des infirmiers ont été prises en considération. «Ils seront payés Rs 200 par heure pour le shift du soir, et ils bénéficieront d’un supportive staff en la personne d’un health care assistant. Ils seront payés pour le temps dont ils auraient dû bénéficier en termes de temps de repos. Sans compter la meal allowance», indique-t-il. Il reconnaît cependant que ces mesures sont «justifiées».

 

Cependant, déplore le président de la MOHA, la situation n’est pas la même pour les médecins généralistes dont les revendications ont été, affirme-t-il, ignorées. «Quel est le problème ? Les médecins généralistes sont très frustrés.»

 

Il annonce qu'il est aussi question que le MOHA tienne une assemblée générale, le 28 février, pour décider de la marche à suivre. «Si besoin est, on prendra des actions syndicales et légales, sur l’avis de notre conseiller juridique», annonce le Dr Ballam.