Publicité

Les rebelles refusent l'arrêt des combats à Debaltseve

17 février 2015, 12:57

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Les rebelles refusent l'arrêt des combats à Debaltseve

Les séparatistes pro-russes ne peuvent "moralement" pas cesser les combats autour de la ville assiégée de Debaltseve tenue par les forces gouvernementales ukrainiennes car cette localité fait partie de leur "territoire intérieur", a déclaré un représentant des rebelles, mardi.

 

"Nous n'avons pas le droit (d'arrêter les combats à Debaltseve). C'est une question morale.

 

C'est un territoire intérieur", a dit Denis Pouchiline s'exprimant à Donetsk.

 

"Nous devons répondre à des tirs, travailler à détruire les positions combattantes ennemies.

Nous sommes prêts à tout moment (à entamer un retrait des armes lourdes), nous sommes prêts pour un retrait mutuel. Nous ne ferons rien unilatéralement, nos soldats seraient pris pour cibles", a-t-il ajouté.

 

Après l'entrée en vigueur d'une trêve dimanche à 00h00, une grande partie des combats ont cessé sur la ligne de front dans l'est de l'Ukraine à l'exception notable de Debaltseve.

 

Cette localité est un noeud ferroviaire et routier reliant les deux fiefs des séparatistes, Donetsk et Louhansk, dont la prise de contrôle est un enjeu stratégique.

 

L'armée ukrainienne affirme de son côté qu'elle ne peut pas mettre en oeuvre un retrait des armes lourdes tant que les combats n'ont pas cessé.

 

La chancelière allemande Angela Merkel s'est entretenue au téléphone avec le président ukrainien Petro Porochenko et avec Vladimir Poutine sur cette question de l'arrêt des affrontements.

 

Un porte-parole du gouvernement allemand a indiqué que les trois dirigeants s'étaient mis d'accord sur des mesures concrètes pour permettre à l'Organisation sur la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) d'assurer sa mission de surveillance du fragile cessez-le-feu.

 

"La chancelière allemande et le président ukrainien ont appelé le président russe à exercer son influence sur les séparatistes pour mettre en oeuvre le cessez-le-feu", a dit Steffen Seibert dans un communiqué.

 

"Le retrait des armes lourdes devrait débuter mardi comme cela a été accepté à Minsk" lors de la réunion à quatre (France, Allemagne, Ukraine, Russie) la semaine passée, a ajouté le porte-parole.