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"Lueur d'espoir" pour l'Ukraine après l'accord conclu à Minsk

13 février 2015, 10:18

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"Lueur d'espoir" pour l'Ukraine après l'accord conclu à Minsk

Un accord offrant un espoir de fin de conflit en Ukraine a été conclu jeudi à Minsk au terme d'une longue nuit et d'une matinée de discussions entre les dirigeants ukrainien, russe, français et allemand.

 

Tous les obstacles à la paix n'ont cependant pas été levés et les divergences demeurent entre les dirigeants, ne serait-ce que dans les motifs avancés par Angela Merkel et Vladimir Poutine lorsqu'ils ont été invités à s'expliquer sur la durée des négociations.

 

Autre signe témoignant de la fragilité de l'accord conclu dans la capitale biélorusse, Kiev a annoncé qu'une cinquantaine de chars, des batteries lance-missiles et des véhicules blindés avaient pénétré en territoire ukrainien en provenance de Russie dans la nuit de mercredi à jeudi. Des tirs d'artillerie ont été entendus dans la journée à Donetsk, bastion des rebelles pro-russes.

 

L'accord "global" assorti d'un cessez-le-feu appelé à entrer en vigueur le 15 février a été obtenu au terme de longues heures de pourparlers dans les salons et les couloirs couverts de marbre du palais de l'Indépendance, imposant bâtiment construit sous la houlette du président biélorusse, Alexandre Loukachenko.

 

"L'essentiel de ce qui a été obtenu, c'est qu'un cessez-le-feu général et inconditionnel sera proclamé dans la nuit de samedi à dimanche", s'est félicité le président ukrainien, Petro Porochenko, après 17 heures de négociations, ajoutant qu'il serait suivi d'un retrait des armes lourdes.

 

Les "quatre" ont pas ailleurs assuré que la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine seraient respectées, selon un document conjoint distribué par le Kremlin.

 

"Nous sommes parvenus à nous entendre sur les principaux points", a déclaré Vladimir Poutine en annonçant la conclusion de l'accord.

 

François Hollande, rappelant que le sommet avait été organisé à l'initiative de Paris et de Berlin, a quant à lui souligné : "C'est un espoir pour l'Ukraine, un soulagement pour l'Europe et un bel exemple de ce que l'Allemagne et la France sont capables de faire au service de la paix".