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Exercice de simulation: saborder le plan des pirates

3 février 2015, 15:13

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Exercice de simulation: saborder le plan des pirates

6,3 milles nautiques (13 km) des côtes de Port-Louis. La National Coast Guard (NCG) repère un bateau de pêche dans les eaux mauriciennes et le contacte pour un contrôle. «I am losing time, I cannot stop», répond cependant le commandant. L’embarcation étant «non-compliant», les officiers de la NCG, armés jusqu’aux dents, lancent l’assaut… C’était là le scénario d’un exercice de simulation effectué le lundi 2 février dans le cadre du Cutlass Express 2015.

 

Cet exercice naval sponsorisé par l’U.S Africa Command a pour but de promouvoir la coopération régionale et la transmission d’informations afin de lutter contre les trafics maritimes illicites dans l’océan Indien et en Afrique de l’Est. Le Cutlass Express 2015, qui s’étend sur huit jours, comprend des simulations d’assauts contre des navires, des opérations de recherche, de sauvetage et de surveillance aérienne. Y participent les forces maritimes d’Europe, d’Afrique du Sud, des Etats-Unis, des pays de l’Afrique de l’Est et de l’océan Indien ainsi que des organisations internationales.

 

 

Chaque pays observe les manœuvres de l’autre, et en retire des enseignements, indique-t-on. «Contre la piraterie maritime, nous parlons tous le même langage», souligne le capitaine Rich Dromerhauser, de l’US Navy. Comme observateur, on retrouve un membre de la Royal Canadian Army. De son côté, un officier médical de l’US Navy évalue les premiers soins prodigués à un «blessé».

 

 

«Chaque contribution humaine est importante, les équipements comptent peu», déclare le capitaine Rich Dromerhauser. Il souligne qu’aujourd’hui, il n’est plus possible de résoudre les problèmes liés à la piraterie et autres activités illégales en stand-alone. Une approche globale est requise.

 

L’exercice de lundi ne s’est pas déroulé qu’en mer. Des équipes ont suivi l’action à terre et ont transmis les informations à des centres d’opération dans d’autres pays, notamment à Djibouti et en Italie. «Cela nous permet d’avoir une vision d’ensemble des opérations maritimes», ajoute Rich Dromerhauser.

 

Pour le sergent Aldo Anna, en charge de l’équipe de commandos de la NCG qui effectue des Visit Board Search and Seizure Exercises, «Maurice a beaucoup de potentiel» en ce qui concerne la sécurité en mer.