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Hôpitaux: la gestion des médicaments bientôt informatisée

31 janvier 2015, 09:09

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Hôpitaux: la gestion des médicaments bientôt informatisée

Eviter qu’une pénurie de médicaments, comme celle répertoriée dans les hôpitaux l’année dernière, ne se reproduise. En effet, au moins 200 types de médicaments étaient en rupture de stock. Raison pour laquelle le ministre de la Santé, Anil Gayan, compte «revoir tout le système» actuel d’achat et de distribution des médicaments.

 

Quelles sont les modifications à l’étude ? L’informatisation du système est notamment à l’agenda. Une base de données centralisée serait ainsi mise sur pied. Celle-ci relierait les informations concernant les médicaments circulant dans chaque hôpital. Actuellement, tout est fait manuellement par des officiers. L’on a souvent reproché à ce système d’être «archaïque».

 

Selon nos recoupements, un nouveau centre de stockage est aussi envisagé. Il ressort que l’actuel entrepôt serait dans un état «déplorable». Le nouveau centre de stockage serait construit selon les normes établies, permettant ainsi de mieux conserver les médicaments.

 

Autre développement : la possibilité de suivre de près la chaîne d’approvisionnement, de l’achat du médicament à sa distribution, en passant par le stockage. Une source au ministère de la Santé explique que la pénurie de médicaments de 2014 a été causée, en grande partie, par une accumulation de divers retards notés à chaque maillon de la chaîne d’approvisionnement. Une meilleure traçabilité permettrait aux officiers du ministère de détecter toute anomalie dans le système et d’y remédier immédiatement. Il est aussi question d’améliorer la communication entre les hôpitaux et différents départements.

 

Tous ces changements devraient améliorer le système actuel, qui a été sévèrement critiqué dans le rapport de l’Audit, l’année dernière. Il y est notamment mentionné que l’achat de médicaments dans le privé avait coûté une somme conséquente à l’État. En effet, les médicaments achetés avaient coûté plus cher, un en particulier avait été payé 72 fois son prix initial. Par ailleurs, le rapport avait souligné la perte de l’équivalent de Rs 105 millions de médicaments qui avaient expiré entre 2006 et 2013. Et la répétition d’achat de mêmes médicaments sur une courte période.