«Travayer sekter prive inn perdi tou so drwa.» C’est le cri de la Confédération des travailleurs du secteur privé, de la Trade Unions Consultative Congress et de la Fédération des travailleurs unis (FTU). Ces syndicats se sont regroupés au jardin de la Compagnie le vendredi 30 janvier pour une journée d’activités visant à dénoncer la situation dans le monde du travail et la situation précaire de certains employés. Leur principale demande est que la loi du travail dans le secteur privé soit revue tous les trois ans.    

 Les syndicalistes ont dénoncé les pratiques de certains employeurs des secteurs de l’hôtellerie, de l’imprimerie et du transport. Ils ont également déploré le fait que les Remuneration Orders qui prônent une augmentation de salaire et des changements dans certaines conditions de travail ne sont pas suivis par certains patrons, qui ont recours à la justice pour se défaire de ces décisions. Avec la publication de nouveaux Remuneration Orders, les syndicalistes craignent que la même tendance se poursuive. Les employés en seront doublement pénalisés, souligne Atma Shanto.   

 Jane Ragoo a, de son côté, évoqué deux lois : le Catering Remureration Order et le Printing Remuneration Order. Ce dernier, indique-t-elle, n’a été revu qu’en 1984. Et nombre d’employeurs de ce secteur ont refusé de s’y soumettre et ont logé une plainte en Cour suprême, a avancé la syndicaliste. Elle craint que les 14 nouvelles lois du travail ne subissent le même sort.  

 Les syndicalistes ont annoncé une manifestation pacifique le samedi 7 février, à 13h30, au Stade de Rose-Hill.