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Internet: faux profils, harcèlement et piratage de comptes parmi les délits les plus courants
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Internet: faux profils, harcèlement et piratage de comptes parmi les délits les plus courants
Les criminels rôdent, même sur Internet. Au premier rang des délits, la création de faux profils. Cela représente 45% des plaintes enregistrées par la Computer Emergency Response Team Mauritius (CERT- MU), organisme chargé de veiller au respect des règles concernant les technologies de l’information et de la communication.
Les criminels parviennent à leurrer leurs victimes, notamment en se faisant passer pour des représentants de banques commerciales locales. Les internautes qui se laissent prendre transfèrent alors de l’argent... qu’ils ne revoient jamais. Certaines victimes voient aussi leurs photos personnelles être utilisées pour créer un faux compte Facebook et usurper leur identité.
Le harcèlement en ligne prend aussi de l’ampleur à Maurice. Il peut prendre plusieurs formes: insultes, propos racistes ou diffamatoires, cyberbullying... Il représente 23% des plaintes enregistrées par CERT- MU.
C’est sur les réseaux sociaux comme Facebook ou à travers des outils comme Skype que des internautes sont victimes de harcèlement. Une des formes les plus graves de ce délit est la sextorsion. Ce terme est une contraction des mots «sexe» et «extorsion». Le harceleur menace de dévoiler des photos ou des vidéos des victimes. Celles-ci doivent alors soit payer une certaine somme d’argent, soit se dévoiler davantage.
La plupart des victimes de harcèlement sur Internet n’ont fait que rapporter l’incident sans porter plainte. Or, CERT-MU conseille de saisir la police. La Cybercrime Unit du Central Criminal Investigation Department a enregistré environ un millier de plaintes des internautes pour ces divers crimes.
Parmi les autres délits notés, il y a aussi le piratage de comptes. Certains utilisateurs de Facebook voient ainsi leur compte diffuser en permanence des messages invitant leurs contacts à contracter des emprunts à taux préférentiels.
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