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Accusations de «maldonne»: Betamax réplique
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Accusations de «maldonne»: Betamax réplique
Sir Anerood Jugnauth avait, lorsqu’il avait annoncé que le contrat Betamax - STC serait renégocié, parlé de «constat accablant» et de «maldonnes». Et alors que les critiques se sont enchaînées depuis, le transporteur a tenu à «démystifier la perception populaire concernant Betamax Ltd». Dans un communiqué émis, ce dimanche 18 janvier, il réfute ainsi les allégations selon lesquelles le contrat obtenu pour le transport de produits pétroliers était «taillé sur mesure».
«Le contrat suit la pratique à Maurice en matière de project finance. C’est grâce à ce type de contrat que notre projet a été accepté par des institutions telles que la Development Bank for Southern Africa, la State Bank of India, ou encore la MCB», peut-on y lire.
Et, indique Betamax, il est «totalement faux» de dire que le pays paie le fret deux fois plus cher. Selon le transporteur, le coût initial du fret par tonne qu’il a proposé en 2009 était inférieur aux prix obtenus par la State Trading Corporation (STC) à la suite à d'un appel d’offres. Il fait également valoir que le prix du fret à la tonne proposé par Betamax est moins élevé que ceux pratiqués sur le marché aujourd’hui.
De plus, est-il souligné dans le communiqué, le prix du fret aurait une incidence «minime» sur le prix du carburant à la pompe. Il représente, selon Betamax, à peu près 78 sous par litre, soit 1,49 % du prix de vente.
En ce qui concerne la renégociation du contrat, Betamax explique avoir été «appelé à la table des négociations par le gouvernement. Il est notre partenaire, et nous sommes prêts à écouter ses arguments». Mais, dit-il, «nous avons fait comprendre au gouvernement que nous nous engageons dans ces discussions tout en réservant nos droits contractuels».
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