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On a testé: Bistrot Savinia, à Bagatelle

18 janvier 2015, 11:35

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On a testé: Bistrot Savinia, à Bagatelle
 Nous avions essayé d’y dîner vendredi dernier, mais il n’y avait plus de table. Comme on n’a pas beaucoup insisté (eux, pas nous), nous avons donc été à côté, au XIA, où nous n’avons pas été déçus, tant le service et la nourriture étaient au point. Une deuxième tentative le samedi soir au Savinia fut la bonne.  
 
HEURE : Il est 21h33 quand nous arrivons. C’est un moment de calme relatif, le gros du trafic ayant déjà défilé dès 19 heures, 19h30.  
 
AMBIANCE : Nous choisissons une table sous la varangue où la température est agréable et où le bruit est moindre. Nous ne le regretterons pas, d’autant plus que nous y retrouverons, plus tard, deux groupes de vieux amis. Les tables en bois n’ont pas de nappe – ce qui n’est pas plus mal – les sièges sont confortables, la coutellerie est stylée et lourde comme il convient, les serviettes ne sont pas en papier, mais en tissu épais, amidonné. L’architecture générale est soignée, tout est propre. Même si l’on est à l’orée d’une des entrées principales de Bagatelle, nous ne sommes pas dérangés, ni ne nous sentons dévisagés ou inspectés par la foule à l’extérieur. Ça compte!  
 
 
SERVICE : L’endroit a voulu se la jouer bistrot à la parisienne. Les serveurs (et serveuses) sont donc habillés tout comme, y compris avec le petit gilet classique et la cravate. Contrairement au bistrot parisien, cependant, où les serveurs donnent souvent l’impression d’être à la course, avec leur plateau à bout de bras, au-dessus de la tête, un torchon sur l’avant-bras, ici c’est bien plus... tropical. Ils trouvent même le temps (c’est très mauricien ça?) de tenir des conversations personnelles à portée d’oreille des clients. Le service est compétent, sans bien plus.  
Si l’on connaît et que l’on peut préparer le Campari orange, celui que l’on nous sert nous paraît exagérément dosé de... Campari! Au point où nous devons commander plus de jus d’orange! (Rs 130 le Campari).  
Si vous cherchez un signal Wi-Fi, s’afficheront sur votre écran deux propositions: celle du bistrot, cadenassée, et celle du Spur vis-à-vis, libre de toute contrainte... Symboliquement, ça compte!  
 
REPAS : La carte est dominée par les steaks, notamment par de la viande australienne. Mais on y trouve aussi des entrées chaudes ou froides, dont des verrines de marlin, de lièvre, de faisan ou de thon, qu’on aimerait bien revenir goûter un de ces jours.  Si votre invité est végétarien (comme ma compagne), il peut aussi y trouver son bonheur. Le slogan amusant du bistrot – «The natural place to meat» n’empêche pas ma convive de commander et donner d’excellentes notes à son gratin dauphinois, ses épinards en crème et ses haricots verts qui, tout en étant d’excellente qualité, sont goûteux et pas riches.  Mon steak (un peu plus de Rs 700), à point, est succulent mais un peu sec. Il est servi avec d’excellentes frites et une salade verte aux croûtons, intéressante et croquante. Par contre, nous avons dû demander un peu de pain, du beurre et même le sel et le poivre...  
 
VALUE FOR MONEY: Pas mal. Le service laisse encore à désirer, mais il est tout de même rapide, et si ce n’est pas le meilleur steak que j’aurais mangé de ma vie, la faute à la viande, on voit bien qu’en cuisine, on fait attention, on soigne et on bichonne.  
 
PROCHAINE VISITE : Dans quelque temps, sans doute, puisque ce bistrot qui vient d’ouvrir ses portes est tout près de chez nous. Nous nous attellerons à goûter la nouvelle livraison de steak, de voir si le service s’affine et, surtout, d’échantillonner les verrines.  
 
NOTE : 6,5/10.