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Coupe du Roi: l'Atletico de Torres élimine le Real

16 janvier 2015, 07:10

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Coupe du Roi: l'Atletico de Torres élimine le Real
L'Atletico Madrid s'est offert jeudi le scalp du Real Madrid grâce à un match nul (2-2) en huitième de finale retour de Coupe du Roi, avec un doublé de Fernando Torres synonyme d'élimination pour le tenant du titre, battu 2-0 à l'aller.
 
Au bout d'une cinquantaine de secondes seulement, le premier but de Torres depuis son retour en fanfare à l'"Atleti" début janvier a douché les espoirs du Real (1). Et "El Niño" a ensuite assommé le stade Santiago-Bernabeu, seulement 40 secondes après la pause (46), avec des passes décisives du Français Antoine Griezmann sur les deux buts.
 
Malgré les égalisations successives de Sergio Ramos (20) et Cristiano Ronaldo (55), l'Atletico a tenu bon et défiera en quarts le FC Barcelone dont la qualification n'a été qu'une formalité: tranquille succès 4-0 à Elche jeudi après une victoire 5-0 à l'aller.
 
Au passage, le défenseur français Jérémy Mathieu, auteur de l'ouverture du score (21) d'une splendide lucarne sur coup franc, a inscrit jeudi soir son tout premier but avec le Barça depuis son arrivée, l'été dernier.
 
En revanche, au stade Bernabeu, la neuvième confrontation entre Real et Atletico en l'espace d'un an a été bouillante. D'autant que le but précoce de Torres, sur un centre bien dosé de Griezmann, a ôté au Real toute possibilité de calcul.
 
Lancée à l'abordage, la "Maison blanche" a profité de la fébrilité du portier Jan Oblak, dont la sortie ratée a permis à Ramos, d'une tête sans opposition, d'égaliser (20).
 
"Si, se puede" ("oui, c'est possible") scandait le stade Bernabeu, s'en remettant à son tout récent triple Ballon d'Or Cristiano Ronaldo. Le Portugais, ovationné avant le match pour la présentation de son nouveau trophée, a néanmoins buté sur la rugueuse défense "rojiblanca" (24, 29).
 
- Torres décisif, Griezmann virtuose -
 
C'est Torres, lancé par Griezmann, qui a redonné l'avantage aux "Colchoneros" en tout début de seconde période (46). Autant l'international espagnol avait été maladroit au match aller, autant il a été décisif jeudi.
 
"Son arrivée est positive pour nous même si certains en doutaient", a commenté l'entraîneur Diego Simeone.
 
Certes, Ronaldo a finalement ramené le Real à hauteur, sur une tête décroisée (55), mais les hommes de Carlo Ancelotti n'ont jamais réussi à prendre l'avantage.
 
La virtuosité de Griezmann, en tous cas, a souvent donné le tournis à la défense merengue. Jouant juste, difficile à arrêter, il a brillé, à l'inverse de son compatriote Karim Benzema, pris dans la nasse.
 
Bref, la "remontada", le fou renversement de situation attendu par le Bernabeu, n'a pas eu lieu, notamment en raison de problèmes de relance derrière.
 
"Nous avons fait des erreurs que nous ne faisons pas habituellement, a reconnu l'entraîneur Carlo Ancelotti. Il va falloir analyser ce match et nos erreurs, car nous l'avons payé très cher".
 
Voilà désormais cinq matches cette saison que le Real ne bat pas son voisin (deux nuls, trois défaites), ce qui commence à faire désordre pour le club, désormais officiellement dépossédé de la Coupe du Roi conquise en mai dernier.
 
Mauvaise nouvelle pour le champion d'Europe et du monde: un nouveau derby, le dixième en un an, est programmé le 7 février au stade Vicente-Calderon, en Liga.