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Climat de violence à la Doha Academy: des anciens trustees en appellent à SAJ

10 janvier 2015, 15:45

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Climat de violence à la Doha Academy: des anciens trustees en appellent à SAJ
Que se passe-t-il à la Doha Academy ? Depuis septembre dernier, une véritable guerre s’est déclarée entre deux camps dirigeant cet établissement. Et l’on assiste également à une montée de violence. Le dernier incident en date : le recteur Osman Jambocus aurait été agressé lundi matin au sein même de l’établissement scolaire de Phoenix.
 
Deux hommes auraient fait irruption dans son bureau et auraient tenté de l’enlever. Osman Jambocus affirme que deux individus ont fait irruption dans son bureau. Ils l’auraient insulté et menacé. Ensuite, ils l’auraient traîné jusqu’à leur véhicule. «Ils voulaient m’enlever. Ce sont des membres du personnel qui ont ouvert la portière du van pour que je puisse sortir», poursuit Osman Jambocus.
 
Evoquant cette agression lors d’un point de presse hier, vendredi 9 janvier, trois «trustees» de la Doha Academy à savoir Eshan Hossenbacus, Madeck Abdul Hamid et Anwar Doomun ont dénoncé cette montée de violence. Ils ont également soutenu que l’administration actuelle au sein de l’institution est «illégale». Et ils évoquent un incident qui s’est produit en septembre dernier : « C’est à l’aide de gros bras qu’ils ont pris l’école d’assaut le 24 septembre 2014. Ils ont coupé toutes les caméras, fait main basse sur tous nos dossiers et changé toutes les serrures. Nous n’avons pas accès à l’école », a martelé Anwar Doomun, secrétaire de l’Education Trust. 
 
Ils affirment avoir rapporté l’affaire aux postes de police d’Eau Coulée et de Curepipe le jour même. Mais «les policiers nous ont dit que tous les papiers de la nouvelle administration étaient légaux», fait ressortir Eshan Hossenbacus General Manager de l’Education Trust. 
 
Loin de vouloir en rester là avec cette affaire, les anciens trustees ont saisi la justice. Mais ils sollicitent également l’intervention de sir Anerood Jugnauth pour assainir la situation.
 
Mais du côté de la direction actuelle, c’est un autre son de cloche. Dans une précédente déclaration à l’express, le directeur Sadek Ally Polin dit que ces allégations ne seraient que des «fabulations émanant de frustrés». Les opposants à la direction actuelle affirment, eux, que la Doha Academy qui est gérée par l’Islamic Consultative Council (ICC), à travers l’Education Trust, aurait créé un nouvel Education Trust, sous la gestion de Sadek Ally Polin, en décembre 2013.
 
Ils allèguent que le nouvel Education Trust aurait accaparé des fonds qui appartiendraient à l’ICC dont une somme de Rs 500 millions, provenant en partie de la famille royale du Qatar.