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D.Y Patil et EIILM: l'ICAC débarque à la TEC

7 janvier 2015, 10:32

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D.Y Patil et EIILM: l'ICAC débarque à la TEC

Ils ont débarqué à la Tertiary Education Commission (TEC) dans la journée d’hier mardi 6 janvier. Ces officiers de la commission anticorruption sont en quête de compléments d’informations relatives à deux universités indiennes ayant un campus à Maurice, à savoir l’Eastern Institute for Integrated Learning Management (EIILM) et le Dr D.Y. Patil Medical College.

 

Une fonctionnaire de la TEC était aussi ciblée car selon les recoupements, elle aurait faussé les informations sur son temps de service réel dans le but d’obtenir un poste de Quality Assurance and Accreditation Officer.

 

Hier, les employés de l’Independent Commission against Corruption (ICAC) étaient à pied d’oeuvre pour retracer des informations sur les fonctionnaires qui étaient responsables du dossier EIILM. D’autant plus que dans le passé, un fonctionnaire de la TEC avait démenti publiquement sur les ondes d’une radio les informations que Nando Bodha, actuel ministre des Infrastructures publiques et leader de l’opposition d’alors, avait soulevées au Parlement à propos de cette université de la famille Jeetah. Le fonctionnaire en question avait affirmé qu’EIILM était en règle.

 

En ce qu’il s’agit de du Dr D.Y. Patil Medical College, l’enquête de l’ICAC se concentre sur le fait que même si trois fonctionnaires de la TEC ont relevé plusieurs manquements dans cette université dans un rapport de l’International Monitoring Committee datant de 2013, ces mêmes fonctionnaires ont recommandé au Board l’accréditation de ladite université pour trois ans alors que dans la pratique, l’accréditation est pour un an.

 

De plus, le faux réalisé par la Quality Assurance and Accreditation Officer serait lié à la suspension du secrétaire Saabir Kasenally en août 2014 et dont une des raisons d’interdiction temporaire est qu’il ait demandé des informations sur la fonctionnaire en question, sans l’aval du directeur de la TEC.

 

Ce n’est pas la première fois que l’ICAC enquête sur ce cas précis. En effet, peu après la suspension de Saabir Kasenally, l’ICAC avait soumis le dossier au Directeur des poursuites publiques «for further action». C’est pour repasser sur les documents archivés dans la boîte numéro 10 que l’ICAC est revenue à la TEC hier.

 

L’Executive Business and Computational Institute était aussi dans le collimateurdes officiers. Ils ontconsulté plusieurs dossiersavant de quitter les locauxde la TEC. Contactée, lacommission anticorruption n’a ni confirmé, niinfirmé l’information.