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Eid Milad-Un-Nabi au collège Aleemiah: les discours politiques absents

5 janvier 2015, 09:09

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Eid Milad-Un-Nabi au collège Aleemiah: les discours politiques absents

Une belle brochette de politiciens de la majorité gouvernementale a assisté hier, dimanche 4 janvier, à la célébration de l’anniversaire de naissance du prophète muhammad  (Eid Milad-Un-Nabi). Celle-ci a eu lieu au collège Aleemiah et  était organisée par la Halkae Quadria Ishaat- I-Islam. Toutefois, aucun politicien n’a pris la parole, pas même le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth. C’était un souhait émis depuis l’an dernier par les organisateurs et les organisations islamiques en général et agréé par le chef du gouvernement.

 

En sus du Premier ministre, les autres politiciens présents sous le dais étaient Kailash Purryag, président de la République, le vice-Premier ministre et ministre du Tourisme, Xavier-Luc Duval, Showkutally Soodhun, ministre des Terres et du Logement et Ivan Collendavelloo, ministre de l’Énergie et des Services publics. Ils avaient à leurs côtés les frères Yousuf et Shezad Joonus de la Halkae Quadria Ishaat-l-Islam, le maulana Noor Hayat Khan, directeur d’études au collège Aleemiah et le maulana Shah Muhammad Anas Siddiqui, patron de la Halkae Quadria Ishaat-I-Islam.

 

Plusieurs autres politiciens étaient aux premiers rangs dans l’assistance, à savoir Pravind Jugnauth, ministre de la Technologie, de la Communication et de l’Innovation, Nando Bodha, ministre des Infrastructures publiques, Leela Devi Dookun-Luchoomun, ministre de l’Education, Raj Dayal, ministre de l’Environnement, Dan Baboo, ministre de la Culture etToolsiraj Benydin, secrétaire parlementaire privé. Le seul membre de l’opposition à avoir fait le déplacement jusqu’à Phoenix était Adil Ameer Meea, député du MMM.

 

Plusieurs des intervenants ont retracé dans les grandes lignes les étapes importantes de la vie du prophète muhammad. Le maulana Siddiqui, dont les discours sont toujours très attendus par les Mauriciens de foi islamique, a fait allusion aux caricatures faites dans un passé récent à l’encontre du prophète Mahomet et de ses épouses, en particulier Aïsha, pourtant considérée dans le Coran comme la mère de tous les croyants de foi islamique. Ces caricatures sont, selon le maulana Siddiqui, «intolérables et inacceptables», a-t-il dit, en rappelant que l’Islam est une religion de paix, de sagesse, d’amour, d’affection et de bons conseils.