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Arrêté sur un bateau de croisière: Karan Seechurn risque trois ans de prison

3 janvier 2015, 15:13

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Arrêté sur un bateau de croisière: Karan Seechurn risque trois ans de prison

La croisière ne s’amuse plus pour Karan Seechurn. Le jeune homme qui travaillait sur un bateau de la compagnie Royal Caribbean est actuellement en détention et risque d’être poursuivi pour crime fédéral aux États-Unis, après avoir été accusé d’attouchements sexuels sur une croisiériste britannique. Cette affaire s’est déroulée à bord du Quantum of the Seas, qui faisait route vers les Bahamas, après une escale à Bayonne, dans le New-Jersey, aux États-Unis. Mais le bateau devait rebrousser chemin en raison de cette affaire de moeurs.

 

Le Mauricien âgé de 25 ans était chargé d’approvisionner les minibars se trouvant dans les suites et les cabines des passagers. Le 23 décembre, il s’attelait à sa tâche lorsqu’il est entré dans une cabine occupée par une passagère. L’employé de la Royal Caribbean se serait approché de la victime avant de lui faire subir des attouchements.

 

Réveillée en sursaut, la femme devait appeler les agents de sécurité du bateau de croisière. Et cela, en dépit des menaces de l’agresseur présumé : lui demandant de ne rien révéler, le prévenu aurait tenté de l’intimider en menaçant de mettre le feu au bateau si elle parlait.

 

Karan Seechurn a été placé sous surveillance avant d’être remis au Federal Bureau of Investigation (FBI). Le lendemain des faits, il a été arrêté et a comparu devant un juge fédéral. C’est l’agent spécial Michael Alerassool du FBI qui a déposé le dossier à charge contre le Mauricien qui venait d’embarquer à Bayonne.

 

En attendant son procès, il est maintenu en détention. Karan Seechurn risque jusqu’à trois ans de détention ferme dans une prison fédérale, ainsi qu’une amende de 250 000 dollars avec un an de surveillance. Comme prévu par la loi fédérale sur les crimes sexuels, le Mauricien devra être inscrit sur la liste officielle des agresseurs sexuels.

 

Lors de sa comparution devant la cour fédérale de Newark, lundi dernier, Karan Seechurn, représenté par un avocat commis d’office, a rejeté ces allégations. Il devra comparaître à nouveau bientôt, avant que l’affaire ne soit prise sur le fond. Un procès devant un jury pourrait être instruit contre lui. Avant cela, il pourra demander sa remise en liberté sous caution. Mais il existe aussi une possibilité qu’il soit déporté, n’étant pas un citoyen américain.

 

C’est la première fois qu’un Mauricien est impliqué dans un tel délit sur un bateau de croisière.