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Samaras exhorte les députés grecs à éviter un scrutin anticipé

28 décembre 2014, 08:49

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Samaras exhorte les députés grecs à éviter un scrutin anticipé
Le seuil à partir duquel Stavros Dimas pourra être élu sera abaissé lors de ce troisième tour, 180 députés sur 300 suffisant alors. Au deuxième tour, l'ancien commissaire européen a recueilli 168 suffrages.
 
Des élections législatives ne serviraient pas les intérêts de la nation, a estimé Antonis Samaras, qui a dit cependant avoir bon espoir de les remporter si elles avaient lieu.
 
Les derniers sondages continuent de donner la coalition de gouvernement à la traîne derrière le parti de la gauche radicale Syriza, qui souhaite renégocier le plan d'aide international à la Grèce et revenir sur les mesures d'austérité adoptées ces dernières années. L'avance de Syriza s'est toutefois quelque peu réduite ces dernières semaines.
 
Un sondage rendu public samedi par l'institut Alco donnait à Syriza une avance de 3,3 points sur les conservateurs au pouvoir, soit un peu moins que dans le précédent sondage. Si des législatives avaient lieu maintenant, Syriza obtiendrait 28,3% des voix, contre 25% pour la Nouvelle démocratie (ND, droite) d'Antonis Samaras.
 
Un autre sondage, de l'institut Kapa Research, donnait à Syriza 27,2% d'intentions de vote, soit 2,5 points de plus que la Nouvelle démocratie (24,7%). En outre, 58% des personnes interrogées déclaraient ne pas vouloir d'élections pour le moment.
 
"Les Grecs ne veulent pas d'élections anticipées", a estimé le Premier ministre lors d'une interview à la télévision publique. "J'ai tout fait et je fais tout pour qu'un président soit élu et que des élections législatives anticipées soient évitées", a-t-il ajouté.
 
"Si des élections ont lieu, nous les remporterons, je le sens", a-t-il dit. "Je ne pense pas que les Grecs accepteraient d'être ramenés, avec des promesses faciles, au bord du précipice où ils se trouvaient voici deux ans et demi", a-t-il continué.
 
Antonis Samaras a réitéré d'autre part son invitation aux autres partis à coopérer avec lui en échange d'un accord sur la tenue d'élections législatives à la fin 2015, mais il a proposé peu de détails concrets.
 
Syriza a rejeté les propos d'Antonis Samaras, l'accusant d'être "obsédé par le pouvoir".