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Révision du mode de désignation: le sort des CEO nominés dépend du SLO

27 décembre 2014, 18:47

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Révision du mode de désignation: le sort des CEO nominés dépend du SLO

Les Chief Executive Officers (CEO) nominés politiques n’attendront pas trop longtemps avant d’être mis au courant des conclusions de l’enquête que mène actuellement le State Law Office (SLO) sur les contrats passés entre eux et les ministres responsables sous l’ancien régime.

 

 

La démarche de cet exercice découle du fait que les ministres ont le pouvoir de résilier le contrat du Chairman d’une compagnie d’État, d’un corps parapublic ou encore d’une institution publique s’il s’avère que celui-ci y a été nommé en raison de ses affiliations politiques.

 

 

«On peut compter sur les doigts d’une main le nombre de directeurs exécutifs occupant des postes de responsabilité dans les organismes parapublics qui ont été nommés sur la base de leurs compétences et ce, suivant des appels de candidature», souligne le directeur d’une institution de promotion.

 

 

Ce remue-ménage fait suite à la décision annoncée par le nouveau ministre des Finances, Vishnu Lutchmeenaraidoo, de revoir le mode de nomination des personnes appelées à occuper des postes de responsabilité au sein des compagnies d’État et des corps parapublics. Il faut que les locataires de ces institutions soient comptables de leurs actes vis-à-vis de leur conseil d’administration, a-t-il dit.

 

 

Par ailleurs, selon l’article 13, chapitre 14 de la Constitution, le Parquet peut, à la demande d’un ministre, résilier le contrat d’un nominé politique sans devoir le dédommager financièrement.