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On a testé… House of Canton, Nexteracom Tower, Ébène

21 décembre 2014, 10:55

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On a testé… House of Canton, Nexteracom Tower, Ébène

Il n’y avait rien à manger à la maison, à part quelques achards de limon et un reste de rougaille de saucisses à l’air plutôt rébarbatif. On cherchait donc la cuisine de quelqu’un d’autre et ma compagne a suggéré un restaurant chinois à Ébène. Je n’en connaissais pas l’existence. Il s’agissait de House of Canton, situé dans une des tours Nexteracom.

 

HEURE : Il est 20 h 30 et le préposé du parking accueille toujours, ce qui est rassurant quand on a quelques documents importants à laisser dans la voiture. Le parking est pas mal rempli. On doit travailler dur quelque part…

 

AMBIANCE : Il n’y a pas beaucoup de monde ce soir-là. On comprend que le restaurant est beaucoup plus fréquenté à l’heure du déjeuner. Tant mieux pour nous, nous évitons la cohue, le brouhaha ou un service sous tension. Quatre tables sont occupées, dont la nôtre et celle d’un groupe de quatre hommes qui rient aux éclats aux dépens d’un tiers non présent. Pas beaucoup de charité au menu, nous semble-t-il. Cela aidera-t-il à mieux digérer ?

Le mobilier est simple, tout de rouge, de gris, de noir, style moderne, style food court. La cuisine est ouverte, vous voyez le cuisinier à l’oeuvre, à travers une grande baie vitrée. Cela ajoute à l’ambiance. Les couverts ne sont pas minuscules comme dans beaucoup de restaurants populaires (les estomacs ont pourtant les mêmes besoins ! À quoi servirait le surplus de bouchées ?). C’est propre. Il y a hélas un peu d’écho dans la salle mais la musique est heureusement en sourdine.

 

SERVICE : Comme il n’y a que quatre tables, les serveurs devraient être plus attentionnés. Ils le sont. On prend le temps de nous expliquer la carte et ses diverses inclusions avec précision et patience. Par contre, la théière dans laquelle on nous porte notre thé vert ne fait pas son travail comme il faut, se met un peu en grève et suinte quand on verse son contenu dans les tasses. La nappe s’en est retrouvée toute compromise.

 

REPAS : Nous avons cherché des dim sum parce que c’était ce dont ma compagne avait entendu parler. On vous prévient : les dim sum, c’est pour le midi seulement ! Nous avons donc commandé un canard croustillant accompagné de légumes verts et notamment de bok choy ainsi qu’un hot pot, dit «aux trois trésors», avec du riz blanc. Les trois trésors, c’était trois fruits de mer et à l’image de tous les trésors, ils étaient… rares ! Prenant la pose sur le riz, le canard avait bonne mine, même sans tête et découpé en branchettes. Au-delà de son apparence, le volatile était succulent, sa peau vermeille traitée avec bonheur, les condiments étant dosés «juste comme il faut».

 

VALUE FOR MONEY : Un repas, c’est évidemment de la bouffe, mais c’est aussi une atmosphère et souvent un peu de rêve, de dépaysement. Nous avons eu droit à de la nourriture. Sans plus. Même si, honnête et pas cher, c’est un peu industriel, un peu food court à mon sens.

 

PROCHAINE VISITE : Très incertaine. Au vu de ce qui a été écrit plus haut et du temps qui nous est compté. 

 

NOTE : 6,5/10