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Port-Louis Waterfront: la SPDC déplore l’inaction des autorités

4 décembre 2014, 18:14

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Port-Louis Waterfront: la SPDC déplore l’inaction des autorités

«Cela fait un an et huit mois depuis que des inondations meurtrières ont fait perdre  la vie à 11 personnes  à Port-Louis. Et l’état du Port-Louis Waterfront est toujours aussi déplorable qu'avant.» Les membres de la Property Development Company Employees Union (SPDC) sont très inquiets  par rapport à une éventuelle inondation de l’ampleur de celle du 11 mars 2013 dans la capitale.

 

S’exprimant lors d’un point de presse, à Port-Louis, ce jeudi 4 décembre, ils  affirment avoir fait parvenir plusieurs correspondances en ce sens à l’ancien ministre des Finances, Xavier-Luc Duval. Et que,  jusqu’ici, déplorent-ils, rien n’a été fait pour remédier à la situation. Raison pour laquelle, disent-ils, ils ont pris la décision de se tourner vers le Premier ministre. Une lettre lui sera adressée  dès demain, vendredi 5 décembre.

 

Teelucksingh Seegobin, président de la fédération, avance, pour sa part, que «Xavier Duval avait répondu à notre appel pour nous dire que le dossier serait pris en considération. Mais, jusqu’à présent, rien n’a encore été fait». Le syndicaliste déplore le fait que le Port-Louis Waterfront est à l’abandon. «Le parking est négligé, il n’y a plus d’animations, plus de loisirs comme auparavant», d’où son appel au gouvernement. «Peu importe ki gouvernman ki pe vini, nou demann zot repran dossier Waterfront. Fer ki li regagn so look d’antan», soutient-il.

 

En ce qui concerne la sécurité, le président indique que rien n’a été fait sur ce plan également. «Les caméras de surveillance dans les tunnels ne fonctionnent pas, les radios à travers lesquelles les personnes utilisant ce passage pouvaient être contactées sont en panne. Il n’a n’y a pas de plan d’évacuation en cas d’autres catastrophes de la sorte», dit Teelucksingh Seegobin.

 

Il  ajoute que quand il y a de grosses pluies, les deux tunnels du Caudan sont fermés, mais personne n’a pensé comment les employés vont rentrer chez eux. «Dimoun bizin travers lotorout parski bann tinel la ferme. Li bien danzere.»