«Vingt-cinq ans plus tard, tout est toujours au point mort !» Des habitants du morcellement Raffray, à Pailles, sont montés au créneau, ce lundi 1^er décembre, pour dénoncer le manque de développements dans ce quartier. Ce qui les exaspère : des routes non asphaltées ou dépourvues de trottoirs ou des coupures d’électricité fréquentes…

«Cela fait 25 ans que des routes sont dépourvues de trottoirs ; d’autres ne sont pas asphaltées. Ena drains ki pa kouver. Et à maintes reprises, nous avons à faire face à des coupures d’électricité inattendues», souligne Diouman Goolam, le porte-parole du comité de quartier du morcellement Raffray, lors d’une rencontre avec la presse au centre social de Marie-Reine-de-la-Paix, ce matin.

Les habitants sont d’autant plus remontés qu’ils paient la taxe immobilière depuis 2012. «Si on nous fait payer, nous devons en contrepartie avoir une bonne condition de vie», soutient le porte-parole.

Ce dernier explique que les habitants ont, à de nombreuses reprises, attiré l’attention de la mairie de Port-Louis sur ces problèmes. «A chaque fois, c’est la même rengaine. Quand on parle de l’asphaltage des routes, ils nous disent qu’il faut d’abord s’occuper du problème de drain. Et vice-versa. Mais, tout est toujours au point mort», fustige Diouman Goolam.

Sheriff Mosaheb, un habitant de la région, invite, lui, les députés de la circonscription à venir les rencontrer. «On a eu vent qu’ils auraient peur de venir à notre rencontre parce qu’il y a tellement de problèmes. Mais nous les accueillerons à bras ouverts. Ainsi, nous pourrons leur faire part de nos doléances», indique-t-il.