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Grève dans l’industrie sucrière: 30 % des employés se rendent au travail

19 novembre 2014, 11:41

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Grève dans l’industrie sucrière: 30 % des employés se rendent au travail
«Il est très regrettable que nous en soyons arrivés à ce point.» Dans un communiqué émis ce mercredi 19 novembre, la Mauritius Sugar Producers Association (MSPA) a appelé les syndicalistes du Joint Negociating Panel (JNP) à se tourner vers l’Employment Relations Tribunal (ERT) pour qu’un accord soit trouvé quant à leur demande de hausse salariale.
 
Artisans et ouvriers se rendant devant l'usine de Beau-Champs ce matin.
 
Les membres de la MSPA ont aussi fait le point ce matin pour savoir comment se passait ce début de journée sur les établissements sucriers. Et il ressort du contrôle fait plus tôt ce matin que le taux de présence des employés se situe dans les environ de 30 % plusieurs employés permanents étant au travail.
 
 
«Tout le monde sort perdant d'une grève et il est très regrettable que nous en soyons arrivés à ce point.  Nous avions d'ailleurs fait plusieurs propositions, en allant même au delà de ce que la situation économique actuelle du secteur permettrait, afin de trouver un accord ‘win-win’ et pouvoir éviter cette grève», souligne Gilbert Espitalier Noël, président de la MSPA. 
 
 
Ce dernier a aussi lancé un appel au calme au syndicat pour que la grève se passe dans le calme. «Nous réitérons notre demande au JNP afin que ces litiges soient référés au Employment Relations Tribunal. Les membres de la MSPA sont disposés à se remettre à cette instance dont les recommandations auraient force de loi.  Nous pensons que cela reste la solution pour une sortie de crise», a ajouté Gilbert Espitalier Noël.
 
Les employés de Terra ont également répondu présents pour cette grève.
 
Pour rappel, la MSPA a jusqu’ici refusé d’accorder une hausse salariale de 38 % aux employés du secteur. La JNP avait alors accepté un quantum de 30 %. Requête à laquelle n’ont pas accédé les sucriers. Les syndicats, eux, refusent également toute option d’arbitrage permanent. D’où l’impasse ayant mené à la situation actuelle.