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Au n°16: pension et permis à points cités pour convaincre

17 novembre 2014, 09:33

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Au n°16: pension et permis à points cités pour convaincre

Nando Bodha, Dan Baboo et Étienne Sinatambou ont participé à un marathon dans la soirée d’hier, dimanche 16 novembre, à Camp-Roches, Henrietta. Malgré la chaleur et les aboiements des chiens,  ils ont investi les moindres petites allées à la recherche des habitants, frappant inlassablement aux portes pour  présenter leurs arguments électoraux. Chaque ruelle a été visitée et chaque habitant a reçu un livret  sur lequel figurent les 12 mesures que l’alliance Lepep promet d’appliquer rapidement en cas de succès.

 

«Sir Anerood Jugnauth connaît les difficultés des personnes âgées. La pension est insuffisante, c’est pourquoi elle passera à Rs 5 000 si nous sommes élus», a expliquéNando Bodha à une vieille dame. Cet argument a été mis en avant à maintes reprises dans le but de convaincre les habitants à voter  pour l’alliance MSMPMSD-ML. «Lot kote pe dir zot pou fer nou pey transpor. B li bet donn Rs 5 000 si zot pou tir kass transpor ar nou», a rétorqué la dame.

 

À cela, Nando Bodha  répond que le camp adverse «pe met pwazon dan latet dimounn» et que l’alliance Lepep en aucun cas ne fera payer le transport aux vielles personnes. Et Dan Baboo de renchérir : «Zot pa pe kapav fer sa zot, samem zot pe vinn dir ou sa bann zafer-la !»

 

«Vire, pa vire ?»

 

Des automobilistes ont aussi été arrêtés dans la rue. «Ki ou panse sa permi a pwin la ? Ou dakor pou abolir ? Nou pe abolir sa si bondie beni nou pran pouvwar», a laissé entendre Nando Bodha.

 

La majorité des automobilistes ont répondu par l’affirmative. C’était le cas aussi pour des jeunes rencontrés. Un étudiant d’université a notamment été approché par les candidats. «Wi mo dakor tir permi a pwin. Pe pass tro mizer ar sa», a-t-il avancé.

 

«Ase pas mizer ar Ramgoolam. Bizin sanzman. Mwa mo ti so minis monn kite monn ale», a martelé Étienne Sinatambou. Portant une casquette pour se protéger du soleil, l’ancien ministre des TIC a lancé aux habitants : «Viré, pa viré ? Vot sanzman!», tout en prêtant une oreille attentive à leurs doléances. Et des doléances, il y en avait beaucoup.