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Journée mondiale: sommes-nous de moins en moins gentils?

14 novembre 2014, 14:47

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Journée mondiale: sommes-nous de moins en moins gentils?

De nos jours, être gentil n’est pas la plus populaire des qualités. Pourtant, cela n’est pas si difficile : un simple sourire adressé à une personne peut parfois l’aider à passer une belle journée. Nishta Dookhee, 29 ans, a d’ailleurs eu droit à un geste de gentillesse, hier, jeudi 13 novembre. Un inconnu qu’elle a croisé lui a dit «bonjour», tout en lui souriant. «Cela m’a fait chaud au cœur, car je suis de nature sérieuse et il m’a souri», explique-t-elle.

 

Un geste qui tombe à pic, puisqu’on célébrait hier la Journée mondiale de la gentillesse. D’après notre interlocutrice, la gentillesse est malheureusement une qualité qui se perd. Elle estime qu’en général, les gens ne se montrent gentils que par intérêt. Ils ne prennent pas le temps d’apprécier ce qu’il y a de positif autour d’eux.

 

Stéphanie, 22 ans, a de son côté beaucoup apprécié que son amie de longue date réponde à son message, hier. «Je me suis dit qu’elle ne m’a pas oubliée, même si on ne se parle plus aussi souvent», déclare la jeune femme. Pour elle, le monde perd peu à peu sa gentillesse, car les gens ont tendance à être centrés sur eux-mêmes. «On oublie souvent ceux qui nous entourent. Parfois, un simple sourire peut égayer la journée de quelqu’un», fait-elle ressortir.

 

Arshaad Mohamed, 22 ans, est moins positif. Il estime que personne n’est gentil avec lui. Toutefois, il tempère ses propos. «Je pense que si l’on est heureux, l’on est gentil. C’est une façon de répandre son bonheur. Quand on est malheureux, on a tendance à être antipathique», souligne-t-il.

 

Beaucoup affirment que la méchanceté gagne du terrain, surtout au travail. Anaïs, 20 ans, confie que «quand je venais de commencer à travailler, j’avais une collègue qui était très gentille avec moi. Et puis, je me suis rendu compte qu’elle parlait de moi dans mon dos. Elle disait que je ne faisais rien. J’ai même failli avoir des problèmes avec la direction à cause d’elle».

 

Néanmoins, ce n’est pas pour autant qu’elle met tout le monde dans le même panier. «J’avais quand même deux collègues qui m’ont beaucoup aidée dans mon apprentissage. Personne ne les avait forcées à le faire, et elles n’avaient rien à gagner», fait ressortir notre interlocutrice.

 

Même son de cloche du côté d’Audrey. Pour elle, la gentillesse n’existe pas au travail. «Si tu as un problème, personne ne t’aidera», lâche la jeune femme. Dans la foulée, elle nous confie se faire souvent insulter sans raison valable. «J’estime qu’il y a une autre manière de dire des choses», soutient-elle. Cependant, ce n’est pas pour autant qu’elle se laissera aller à devenir pessimiste. «La dernière fois, je suis tombée en panne et un collègue est venu en voiture juste pour me dépanner. Si ce n’est pas gentil, ça…»