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Un Franco-Mauricien promeut l’investissement en Afrique

16 novembre 2014, 16:08

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 Un Franco-Mauricien promeut l’investissement en Afrique

Jusqu’ici, les Mauriciens étaient habitués à la promotion de l’investissement en Afrique à partir de Maurice. Mais le cabinet Lazareff Le Bars a décidé de faire les choses différemment en organisant une conférence de promotion à l’investissement en Afrique, Défi du Made in Africa, à l’hôtel Shangri-la, à Paris, le 5 décembre. François de Senneville, un avocat français d’origine mauricienne et responsable de l’Africa Desk auprès de Lazareff Le Bars, était récemment à Maurice pour inciter la communauté des affaires à participer aux travaux de cette conférence.

 

«Je suis venu à Maurice pour promouvoir cet événement auprès des membres de la communauté des affaires et auprès des professionnels du droit à Maurice, a déclaré François de Senneville. Mon offre est destinée aux groupes mauriciens qui veulent investir en Afrique.» Il a également expliqué que Lazareff Le Bars est un cabinet dédié au règlement des contentieux et des arbitrages qui interviennent sur le continent africain.

 

François de Senneville fait partie de ces Mauriciens pour lesquels l’Afrique est une seconde patrie. «Nous avons des liens culturels et amicaux très forts avec l’Afrique, que l’on ne peut pas gommer», indique-t-il. Selon lui, 2014 est témoin de l’émergence d’une phase active de fonds d’investissement en Afrique. «Les membres de la communauté des affaires mauriciennes doivent en tirer profit et se lancer dans cette nouvelle vague.»

 

Quid des risques d’investir en Afrique ? Selon l’avocat, l’entrepreneur se doit de prendre toute la mesure des enjeux d’investir dans le continent noir. «S’il est vrai que ceux qui osent s’aventurer en Afrique risquent gros, il est aussi vrai que le retour sur les investissements peut être à la hauteur des risques. Maurice n’a pas intérêt à attendre que la situation en Afrique tourne au vert pour y accentuer sa présence», affirme François de Senneville. Et d’ajouter que les atouts dont dispose Maurice peuvent contribuer à réduire les risques inhérents aux projets d’investissement en Afrique.

 

«On peut envisager la création d’un service hub à Maurice avec, notamment, une centrale d’achat et de revente tout en privilégiant un investissement léger en Afrique, plus adaptable aux possibilités de repli en cas de nécessité», fait-il ressortir.