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Ligue des champions: le PSG se qualifie pour les huitièmes de finale en battant l'Apoël Nicosie (1-0)

6 novembre 2014, 06:40

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Ligue des champions: le PSG se qualifie pour les huitièmes de finale en battant l'Apoël Nicosie (1-0)
Dans l'ombre d'Ibrahimovic ? Pour son quatrième match d'affilée, Cavani a marqué, mercredi contre l'Apoel Nicosie (1-0), qualifiant le Paris SG pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, sans toutefois dissiper tous les doutes.
 

BUT

 
En toute fin de match à Nicosie, en tout début de rencontre à Paris: l'attaquant uruguayen qui avait délivré le PSG à Chypre à la 87e minute, a récidivé face au même adversaire en ouvrant la marque au bout de 57... secondes. Il valait mieux ne pas avoir raté son métro !
 
Car Cavani, lui, a pris le bon wagon, en première (minute). Sur un centre de Van der Wiel, il contrôlait au point de penalty et plaçait une demi-volée en pivot qui passait entre les jambes du malheureux gardien Pardo, peu inspiré sur le coup.
 
Et de quatre: depuis le 17 octobre, le "Matador" plombé par le doute est redevenu létal, avec un but lors de chacun de ses quatre derniers matches, contre Lens (3-1), Lorient samedi dernier (2-1) et donc les deux face à Nicosie, et ce malgré l'exclusion baroque récoltée face à Lens qui aurait pu briser sa dynamique.
 
Ces trois équipes ne sont pas non plus des foudres de guerre, certes ; n'empêche, il totalise désormais cette saison 8 buts en 16 matches, toutes compétitions confondues (dont 3 en 3 rencontres de C1).
 
Il a ainsi redressé la barre en attendant le clasico dominical contre Marseille, où la présence d'"Ibra", perturbé depuis plus d'un mois par une talalgie (douleur au talon), demeure hypothétique.
 
A son compteur de statistiques, "Edi" peut également ajouter le poteau qu'il a trouvé de la tête sur un beau centre de Lucas (18e), voire, dans la case esthético-altruiste, ce beau contrôle sur une cloche de Van der Wiel avant de décaler Lavezzi (25e). Mais pour le reste...
 
REBUT
 
... Pour le reste, Cavani a semblé toujours empêtré dans sa crise de confiance, celle qui l'avait amené à rester s'entraîner au club lors de la dernière trêve internationale en octobre, en accord avec le sélectionneur de l'Uruguay, Oscar Tabarez, afin de se remettre en forme, physiquement et psychologiquement.
 
Empêtré, car le buteur a de nouveau raté des gestes typiques d'attaquant et le cadre, bref, achoppé dans la finition et parfois dans le jeu, à l'image de cette remise bâclée pour Matuidi (15e) au milieu de terrain.
 
Manque de confiance ? Au bout d'une contre-attaque, il tergiverse et tente de crocheter le gardien qui à terre lui chipe le ballon (37e); il dévisse aussi deux reprises (47e, 56e) et enroule une frappe largement en dehors du cadre (49e).
 
Sa première reprise dévissée a soulevé des "Cavani! Cavani!" dans les tribunes du Parc des Princes. Les échecs suivants, rien. Sauf cette frappe, en bonne position, encore hors cadre (80e), qui a déclenché quelques sifflets et surtout une rumeur d'indignation...
 
Peut-être l'Uruguayen de 27 ans s'est-il laissé engluer par la torpeur générale de la seconde période, par ce fameux "ronron" du PSG. Ou était-il comme tétanisé à la perspective du retour de "Zlatan", sur le terrain et a fortiori dans l'axe ?
 
C'est le poste que Cavani revendique et occupe depuis plus d'un mois, en marquant, et de manière régulière récemment, sans toutefois arriver à se démarquer.