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Leur fils meurt écrasé sous une plaque de béton: ils réclament Rs 3 M à l’État

26 octobre 2014, 17:30

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Leur fils meurt écrasé sous une plaque de béton: ils réclament Rs 3 M à l’État

Ils sont toujours traumatisés par la mort atroce de leur fils de sept ans. Près de cinq ans plus tard, Beeshall et Veena Jootun réclament justice pour leur fils Vivek, écrasé sous une plaque de béton armé, sur la plage publique de Belle-Mare, le dimanche 9 janvier 2011. Ils réclament Rs 3 millions de dommages à l’État.

 

Le procès a été appelé, mardi, devant le Master and Registrar en Cour suprême. Il a été renvoyé au 18 novembre.

 

Le jour du drame, Vivek profitait de ses vacances, s’amusant avec ses deux cousins sur la plage de Belle-Mare. Soudain, des cris de détresse se font entendre.Vivek Jootun, âgé de sept ans, est pris sous une épaisse plaque de béton armé qui a atterri sur la partie supérieure de son corps.

 

Il a la colonne vertébrale écrabouillée, ainsi que les côtes et une partie du crâne. La mort est instantanée. Son cousin de cinq ans subit, lui, une fracture du tibia, tandis que l’autre enfant s’en sort indemne.

 

La plaque de béton, d’une dimension de trois mètres par un mètre, a une épaisseur de 30 centimètres. Elle s’est détachée du sommet de la pile où elle se trouvait, à l’ombre des arbres, pour tomber sur le garçonnet...

 

Dans leur plainte, les parents de Vivek soutiennent que le lendemain, les soldats de la Special Mobile Force (SMF) ont fouillé un grand trou pour y enfouir les plaques de béton. Ils reprochent à l’État de n’avoir pas pris plus tôt les mesures appropriées pour assurer la sécurité de ceux qui fréquentent cette plage publique.

 

À leurs yeux, l’État a fait preuve de négligence et d’imprudence pour n’avoir pas jugé bon de faire enlever ces plaques en béton sur la plage de Belle-Mare. Selon les parents de la victime, ces plaques laissées sur la plage depuis longtemps appartenaient à un hôtel en construction dans la région.

 

La mère du garçonnet, Veena, avait appris la mauvaise nouvelle alors qu’elle était au travail, dans un hôtel de Belle-Mare. Vivek fréquentait l’école de Camp-Ithier et devait entrer en Standard III à la rentrée des classes, quelques jours plus tard.