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Alliance Lepep: les 12 mesures décryptées

24 octobre 2014, 15:56

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Alliance Lepep: les 12 mesures décryptées
Outre une enquête qui toucherait différents scandales, l’introduction d’une «Declaration of Asset Act» et le Wifi gratuit à travers le pays, il a également énoncé d’autres propositions que certaines personnes jugent importantes ou irréalisables. Ci-dessous, quelques mesures.
 
◗ Revoir le permis à points
Le leader de l’alliance Lepep a toujours maintenu que le système de permis à points est inapproprié et qu’il est mal appliqué et pénalise des chauffeurs professionnels. Toutefois, il ne dit pas si le système sera aboli complètement ou partiellement ou si de nouveaux critères s’appliqueront.
 
◗ Carte d’identité : «Data Bank» à détruire
Pravind Jugnauth en tant que citoyen a initié une affaire relative à la carte d’identité en Cour suprême. Il estime que donner notamment ses empreintes pour cette nouvelle carte constitue une atteinte à la vie privée. Il a promis que la «Data Bank» stockant ces données serait détruite.
 
◗ Essence et diesel à la baisse
Un expert dans le domaine des carburants affirme que ce sera une promesse difficilement tenable, à moins que les dirigeants de l’alliance Lepep acceptent d’enlever les taxes sur le carburant. «Ces taxes nous permettent d’offrir des subsides sur la farine, le gaz et de financer le transport gratuit. Si on enlève les taxes, il y aura un trou dans le budget. Il faudra donc trouver un moyen pour combler le manque à gagner », dit-il.
 
◗ Introduire la télé privée
L’alliance MSMPMSD-ML promet d’introduire la télé privée. Cette promesse est réalisable, déclare Ashok Radhakissoon, l’ancien président de l’IBA. «Beaucoup de fréquences numériques sont libres. Pour que ces chaînes soient rentables, elles doivent pouvoir diffuser des informations. Il faut un programme généraliste et attrayant.»
 
◗ Réorganiser la MBC
Ashok Radhakissoon déclare qu’il faudra d’abord revoir la «MBC Act». «La MBC ne doit pas être une chaîne d’Etat ou du gouvernement. Il faut, certes, un créneau pour les politiciens, mais le plus important, c’est répondre à l’aspiration du public, avec des programmes différents de télévision privée», ajoute-t-il.
 
◗ Pension de vieillesse à Rs 5 000
La pension de vieillesse qui est actuellement à Rs 3 623 passera à Rs 5 000, promet cette alliance. L’ancien ministre de la Sécurité sociale et membre du MSM, Leela Devi Dookun, affirme qu’il y aura quelques difficultés pour réaliser cette promesse, mais qu’il faudra la tenir. «Les personnes âgées ont beaucoup de mal à joindre les deux bouts. C’est notre responsabilité de les aider. Nous allons la réaliser», maintient-elle.
 
◗ Syndiquer les policiers
Autoriser les policiers à adhérer à un syndicat et redonner son indépendance à la police. Jaylall Boojhawon, policier qui milite pour la syndicalisation des policiers, affirme que cette mesure leur permettra de faire entendre leurs voix quand leurs droits sont bafoués. «Les policiers ont beaucoup de doléances. Ils ne peuvent parler comme d’autres fonctionnaires. Pour accorder son indépendance à la police, les politiciens ne doivent pas s’ingérer dans leur promotion, par exemple.»
 
◗ Salaire minimum
Introduire un salaire minimum n’est pas chose nouvelle, explique le syndicaliste Reeaz Chuttoo. «Le Remuneration Order établit une grille de salaires pour plusieurs secteurs mais celle-ci comporte des anomalies. À titre d’exemple, un Boiler Operator dans certains secteurs touche Rs 4 300 alors que ceux employés dans l’industrie sucrière touchent Rs 10 000», dit-il. Pour lui, les politiciens doivent dire combien un Mauricien doit toucher au minimum.