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Catastrophes naturelles: les inondations en tête des calamités les plus dangereuses

17 octobre 2014, 18:00

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Catastrophes naturelles: les inondations en tête des calamités les plus dangereuses
«On peut se préparer à affronter dix différents types de catastrophes et puis c’est celle à laquelle on ne s'est pas préparé qui nous tombe dessus.» Pour Venetia Bellers, conseillère en gestion de catastrophes au Prime Minister’s Office (PMO), on n' est jamais à l’abri du pire. Alors que la Journée internationale de la prévention des désastres a été célébrée, le lundi 13 octobre, l’heure est au bilan
 
Le pays a beau se tenir prêt à faire face à une catastrophe, cela ne minimise pas les risques, pense-t-elle. Malgré l’imprévisibilité de la nature, les membres du National Disaster Risk Reduction and Management Centre (NDRRMC) sont sûrs d’une chose : «Les inondations représentent maintenant une menace majeure pour notre population, l’économie et les infrastructures.» D’autant plus qu’avec la montée du niveau de la mer, «il se pourrait que l’on se retrouve face à des calamités naturelles plus intenses que les précédentes».
 
Pour mieux affronter cette menace, le NDRRMC dispose d’un comité dans chaque collectivité locale. Des Disaster Management Coordinators y assurent la liaison avec le quartier général. De plus, au sein même du NDRRMC, un National Emergency Operations Command (NEOC) a été créé. Ce centre de commandement a pour rôle d’identifier et de gérer les situations de crise. Il a été placé sous l’égide du commissaire de police, avec le soutient du NDRRMC.
 
L’objectif est également de sensibiliser le public par rapport aux dangers et aux différentes menaces. Toute calamité apparaissant au niveau national, régional et mondial est ainsi soigneusement scrutée. Et si Maurice se voit frappée par une catastrophe, les membres du centre ont le devoir de s’occuper de l’évacuation des personnes en danger, de diriger les opérations de survie, de faire l’évaluation des dommages encourus, de se charger des soins médicaux d’urgence et de la gestion de la logistique.
 
Il sert de centrale pour l’identification des menaces et la gestion des catastrophes au niveau de la  stratégie à adopter dans une situation d’urgence. Le centre est placé sous l’égide du commissaire de police et avec l’assistance du NDRRMC. 
 
La coopération du public est également indispensable pour préparer au mieux l’île à faire face à de telles catastrophes. «Il nous faut tout mettre en œuvre pour développer une culture d’adaptation  aux catastrophes naturelles», soutient Venetia Bellers.