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Rose-Hill : ils ne supportent plus les «clients louches» devant un salon de beauté
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Rose-Hill : ils ne supportent plus les «clients louches» devant un salon de beauté
Ils entendent dénoncer les «pratiques immorales auxquelles s’adonnent des employées de ce salon de beauté». Des habitants de Rose-Hill ont envoyé une missive à la police de la localité, le 1er octobre. Ils affirment que le GnG Beauty Parlour opère sous couverture comme une maison close.
«Kan rant lor resepsion, zot demann klian-la komie letan masaz zot pou fer. Zot swazir bann tifi ki asize lor sofa ek apre zot al par derier. Ena klian demande si fer extra», raconte une habitante. Selon elle, les clients sont parfois des hommes importants, à en juger par le modèle de voiture qu’ils conduisent.
Un autre habitant affirme que ces activités portent atteinte à l’image même de ce quartier. «Bizin ferme. Pa kapav ena sa bann zafer-la isi. E li pe ampire de zour en zour. Parfwa bann mari mem vinn kit zot fam», lance-t-il. Il voit défiler des jeunes aussi bien que des personnes âgées. Des caméras, poursuit-il, ont été placées pour surveiller l’entrée.
Quid des descentes policières ? «Sa pena sa. Zot mars ar lapolis», s’insurge-t-il. Une autre habitante de Rose-Hill affirme que «zame lapolis inn fer desant laba. Si lapolis vini kouma dir bann tifi la pe fer brushing», souligne-t-elle.
Sollicitée par l’express, la gérante a nié les faits. «C’est faux. Ce ne sont que des allégations», a-t-elle lâché avant de nous raccrocher au nez, affirmant qu’elle s’occupait du «brushing» d’un client.
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