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Guerre intestine à la Doha Academy: le directeur Sadek Ally Polin porte plainte pour agression

26 septembre 2014, 12:46

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Guerre intestine à la Doha Academy: le directeur Sadek Ally Polin porte plainte pour agression
La police ne sait plus où  donner de la tête avec la Doha Academy. Après avoir été appelée à enquêter sur des malversations financières alléguées au sein de l’établissement, elle se retrouve cette fois avec une affaire d’agression sur les bras. Le directeur Sadek Ally Polin a porté plainte, mercredi, après avoir été attaqué par des bouncers, menés par un groupe de personnes voulant prendre le contrôle administratif de ce collège de Phoenix.
 
Sadek Ally Polin dit avoir été agressé «verbalement et physiquement». Il soutient que des «gros bras ont saccagé (s)on bureau et (s)es effets personnels». Il ressort que mercredi, un huissier de la cour a servi une mise en demeure aux membres de l’actuel Education Trust de la Doha Academy. Et des membres du «camp adverse» ont débarqué sur les lieux, accompagnés d’une vingtaine de bouncers. Au dire de certains parents, ces derniers étaient armés.
 
Quel est donc ce litige qui oppose ces deux parties? Selon les opposants à la direction actuelle, la Doha Academy qui est gérée par l’Islamic Consultative Council (ICC), à travers l’Education Trust, aurait créé un nouvel Education Trust, sous la gestion de Sadek Ally Polin, en décembre 2013. Ainsi des décisions sur la gestion de l’établissement auraient été prises de «façon unilatérale».
 
Ils allèguent que le nouvel Education Trust aurait accaparé des fonds qui appartiendraient à l’ICC dont une somme de Rs 500 millions, provenant en partie de la famille royale du Qatar. Une affaire a été engagée en cour par la partie adverse.
 
Pour Sadek Ally Polin, ces allégations ne seraient que des «fabulations émanant de frustrés». Il explique que l’unique bénéficiaire de l’Education Trust est l’ICC, et de ce fait, il en est le gestionnaire. «Par conséquent, j’ai le droit de révoquer l’Education Trust, ainsi que les trustees», indique-t-il. Selon lui, un jugement de la Cour suprême prouve que ses décisions sont tout à fait légales.
 
«Le camp adverse a obtenu cette mise en demeure par des moyens douteux. Ils sont frustrés de ne plus avoir aucun pouvoir à présent», laisse entendre Sadek Ally Polin. Une rencontre a été organisée avec le commissaire de police, hier, à ce sujet.