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Beau-Bassin–Rose-Hill: le maire Daureeawoo au bord du précipice

17 septembre 2014, 18:45

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Beau-Bassin–Rose-Hill: le maire Daureeawoo au bord du précipice
Avec la nouvelle configuration qui s’est dessinée dans le paysage politique, on s’attend à du remue-ménage au niveau de certaines municipalités. Si les conseillers rouges et mauves sont dans l’attente des directives de leurs partis pour la marche à suivre, tout semble indiquer que des changements pourraient intervenir d’ici demain, jeudi 18 septembre, jour de réunion du conseil municipal des villes soeurs.
 
Racheed Daureeawoo, le premier magistrat à Beau-Bassin–Rose-Hill depuis décembre 2013, risque de ne plus pouvoir occuper ces fonctions à partir de demain. Kinsley Lai et lui sont les deux seuls conseillers du Mouvement socialiste militant (MSM) de cette ville alors que les 16 autres sont issus du Mouvement militant mauricien (MMM).
 
Interrogé hier, André Toussaint, ancien maire mauve, déclare que ses collègues attendent les directives de parti. Il estime que la réunion du conseil municipal qui est prévue demain «pourrait être la dernière que présidera Racheed Daureeawoo».
 
Ce dernier, qui se trouve en Chine et qui regagne le pays aujourd’hui ou demain matin, n’a pu être joint pour un commentaire. Kinsley Lai, élu en tête de liste dans l’arrondissement n°5 des villes soeurs, est resté bouche cousue.
 
L’autre municipalité où des changements pourraient intervenir est Curepipe. Interrogés, Krit Beeharry et Ananda Rajoo, respectivement conseillers du Parti travailliste et du MMM, déclarent que le statu quo est de rigueur. «Nous n’avons rien reçu comme consigne pour faire quoi que ce soit et on ne prévoit aucun changement jusqu’à nouvel ordre.»
 
Le maire Mario Bienvenu, lui, ne voit pas «pourquoi on ne m’accepterait plus comme maire. Le Mouvement mauricien social-démocrate (MMSD) avait trouvé un arrangement avec le Premier ministre pour que la ville soit sous notre responsabilité».
 
Il dit faire confiance à son leader Éric Guimbeau et au Premier ministre, ajoutant ne pouvoir interpréter la remarque faite par le leader du MMM, Paul Bérenger, le samedi 6 septembre. Il avait dit : «Pa kone dan ki lekours sa atlet la pou bizin pran par.»
 
Hans Marguerite, un des deux seuls conseillers du MSM, trouve que «c’est une affaire entre le PTr-MMM et le MMSD» et ne voit pas comment son ami et lui pourront y changer quelque chose.