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40 minutes à tenter de joindre la police: les voleurs ont fini par tout rafler dans sa plantation

11 septembre 2014, 13:56

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40 minutes à tenter de joindre la police: les voleurs ont fini par tout rafler dans sa plantation

Des voleurs se trouvaient dans son champ. Et cet agriculteur de Vacoas soutient avoir eu beau composer l’un après l’autre les numéros d’appels d’urgence de la police, dans la soirée du dimanche 7 septembre, rien n’y a fait. Ou presque.

 

Les malfaiteurs ont, indique l'agriculteur, eu le temps de prendre la poudre d’escampette, en emportant quelques beaux légumes, et se sont même payé le luxe de faire une petite pause rafraîchissante au bord d’un ruisseau.

 

«Comme les voleurs étaient nombreux et que nous n’étions que deux, j’ai décidé d’appeler le 999. Je l’ai fait à de nombreuses reprises, de mon portable et du fixe, mais personne n’a décroché. J’ai ensuite essayé le 112, un autre numéro d’urgence de la police, et même chose», raconte l’agriculteur. Il souligne qu’à plusieurs reprises, l’on a décroché lorsqu’il a composé le 112. Avant de raccrocher brusquement dès qu’il disait «allô».

 

En cherchant désespérément un numéro auquel les forces de l’ordre daigneraient répondre, et pendant que les voleurs s’en donnaient à cœur joie dans son «carreau», le planteur tombe sur le 148, qui appartient au département des «Crime Stoppers» de la police. Et là, on finit par lui répondre. «La personne m’a dit d’appeler le poste de police de Vacoas, et m’a donné deux numéros», relate le planteur.

 

A ce stade, les voleurs avaient amassé leur butin et se prélassaient au bord d’un ruisseau. Tandis que la victime continuait à s’acharner sur son téléphone.

 

Excédé, l’agriculteur a décidé de rappeler sur le seul numéro qui a donné un semblant de résultat: le 148. «On m’a répété d’appeler les policiers de Vacoas, mais j’ai dit qu’ils ne répondaient pas, explique-t-il. La personne m’a alors demandé mon numéro de téléphone, mais elle disait qu’elle n’entendait pas le numéro alors qu’elle m’entendait très bien quand je parlais. J’ai fini par presque hurler mon numéro. A un moment, j’ai remarqué que les voleurs étaient partis, alors je leur ai dit de laisser tomber

 

D’après les dires de notre interlocuteur, il a passé près de 40 minutes au téléphone à essayer d'alerter la police de ce vol. «Que se serait-il passé en cas de crime grave ?»