Publicité

Trois chauffeurs perdent leur permis, 13 suivent le pas

6 septembre 2014, 11:36

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Trois chauffeurs perdent leur permis, 13 suivent le pas
Utilisation du portable au volant, non-port de la ceinture de sécurité, excès de vitesse... Autant de délits pour lesquels l’on récolte des points sur le Driving Licence Counterpart (DCL). Le maximum que l’on puisse obtenir avant la suspension du permis: 15. C’est ce qui est arrivé à deux conducteurs et un débutant (learner) depuis que la mesure a été introduite le 10 mai 2013. Ils seront interdits de conduite pendant six mois. Information fournie par une source policière aux Casernes centrales. Celle-ci ajoute que 13 autres automobilistes, ayant récolté plus de 15 points, attendent de se présenter en cour pour connaître la durée de suspension de leur permis.  
 
 
Après une première suspension du permis, un automobiliste doit-il repasser l’examen de conduite? Non, à en croire une source autorisée à la Traffic Branch. Il doit, poursuit-elle, simplement remettre son permis et son DLC à la cour. Au bout de cette période de suspension, un autre lui sera remis.
 
 
Ne reste plus qu’à l’automobiliste de faire une demande pour récupérer son permis auprès de la Traffic Branch. Par ailleurs, précise cette source, tous les points récoltés et ayant mené à la suspension ne figureront pas sur le nouveau permis. Si l’automobiliste récolte à nouveau 15 points, son permis sera annulé et il devra obligatoirement repasser le test de conduite.  
 
 
Pour Ben Buntipilly, conseiller spécial en matière de sécurité routière au bureau du Premier ministre, «le permis à points a fait ses preuves». En atteste, selon lui, la baisse du nombre de décès sur nos routes. Selon le dernier rapport du Bureau des statistiques, cette année, 61 personnes sont mortes dans des accidents de la route de janvier à juin, contre 67 durant la même période l’an dernier.  
 
 
Que fait-on des automobilistes qui tentent de doubler les autorités? Certains, par exemple, n’hésiteraient pas à solliciter des retraités ou des Mauriciens qui voyagent souvent et qui ne conduisent pas, pour qu’ils paient la contravention et récoltent des points à leur place. Sans compter d’autres personnes qui essaient de duper les autorités en présentant leur permis international au lieu du permis mauricien.  
 
 
Ces subterfuges ne devraient bientôt plus durer. Car des amendements à la Road Traffic Act seront apportés par un comité ministériel qui se penche sur tous les aspects du problème autour du permis international que détiennent les conducteurs mauriciens.