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À Trou-Aux-Biches et Mon-Choisy: Woochit et Nundlall atteignent leur but

23 août 2014, 11:40

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À Trou-Aux-Biches et Mon-Choisy: Woochit et Nundlall atteignent leur but

 

Leurs projets se sont réalisés à une vitesse éclair. À la plage publique de Trou-aux-Biches, l’aménagement du boathouse de Jayraj Woochit touche à sa fin. À Mon-Choisy, Leckhram Nundlall vient également de concrétiser son projet longtemps chéri.

 

Dans les prochains jours, Jayraj Woochit, activiste travailliste réputé pour sa proximité avec le pouvoir, délocalisera ses quartiers dans une nouvelle infrastructure construite entre deux badamiers dans la cour de la garde côtière de Trou-aux-Biches.

 

C’est un Jayraj Woochit tout fier de son accomplissement que l’express a rencontré hier, vendredi 22 août, sur la plage de Trou-aux-Biches. Remonté au départ du fait que le photographe ait pris des clichés de son bâtiment, il finira par se calmer et dire «on s’acharne sur moi alors que j’ai créé une vingtaine d’emplois».

 

Pour cet habitant de Pointe-aux-Piments âgé de 58 ans, cette parcelle de terre que l’État lui a octroyée dans la cour de la National Coast Guard n’est que le fruit de «mon dur labeur», depuis ses débuts, dans les années 70, comme marchand de plage. Rejetant catégoriquement tout favoritisme à son égard, Jayraj Woochit, tout sourire, reconnaît toutefois que «tou dimoun pa gagn lotri !».

 

En emménageant dans son nouveau boathouse, il fait valoir qu’il cédera aux membres du public le petit carré de plage qui abritait jusque-là sa case nautique.

 

À moins de dix minutes de là, à Mon-Choisy, Leckhram Nundlall, autre activiste du Parti travailliste dans la circonscription n° 5 (Pamplemousses-Triolet) et patron de Triolet Bus Service, vient également de concrétiser son projet. Niché un an plus tôt en bordure d’une route publique, son hôtel Tarisa Resort est enfin devenu Beach Resort.

 

L’ancienne route publique reliant Mon-Choisy à Trou-aux Biches, qui passait devant cet établissement, est aujourd’hui un jardin où poussent dattiers, cocotiers, entre autres arbustes décoratifs, avec une grille d’accès donnant directement sur la plage de Mon-Choisy. Ce, en dépit d’un procès devant la justice porté par un regroupement d’habitants de l’endroit.