Après avoir traité les membres du Groupe Réfugiés Chagos (GRC) de «traîtres», Anil Gayan en rajoute une couche suite à la réaction outrée des Chagossiens. Tout en affirmant qu’il a «milité pour la cause des Chagossiens et pour leurs droits» depuis son retour au barreau, il soutient que cette association se tourne davantage vers la Grande-Bretagne que vers Maurice.

L’ancien ministre des Affaires étrangères en profite pour lancer «un défi» à Olivier Bancoult: «Fait-il cela en tant que Britannique ou Mauricien, et est-ce que les avoués du groupe à Maurice sont payés en roupies ou en livres sterling?» L’avocat prévient: tant que le leader du GRC agira de la sorte, «mo pou konbat li!»

Selon Anil Gayan, le gouvernement n’est inclus dans aucune démarche du GRC. «Après tout ce que Maurice a fait pour les Chagos, c’est comme si le pays comptait pour du beurre», peste-t-il. Il affirme que les actes de l’association d’exilés sont «anti-patriotiques».

>Anil Gayan s’exprimant sur la cause des Chagossiens.

D’après lui, «le combat pour la souveraineté des Chagos et la cause des Chagossiens sont deux choses complètement séparées, il ne faut pas les mélanger». Anil Gayan plaide pour que la lutte des réfugiés soit cantonnée à une demande de compensation.